Chaque année, le Cetim, organisme agréé par l’Union Européenne, réalise des expertises sur des portes et des portails, dans son nouvel atelier de Bourges ou directement chez ses clients qui souhaitent obtenir un marquage CE.

Tout portail ou porte motorisé est considéré comme une machine. À ce titre, il doit respecter la directive machines et donc les règles de sécurité pour obtenir le marquage CE relatif au Règlement européen des produits de construction (RPC). Le Cetim est un organisme notifié par l’Union Européenne pour ce marquage. 

« Nous avons développé des moyens de contrôle, (capteurs, appareils de mesures, etc.) que nous déployons directement chez nos clients, indique Jérémy Lanne, responsable du laboratoire d’essais du Cetim. Nous disposons également d’un atelier à Bourges pour des essais d’endurance. »

Certains tests permettent de vérifier que la porte ne peut pas entrer en contact avec une personne, grâce à des cellules de détection ou des radars. Dans le cas contraire, il convient de s’assurer que l’effort porté sur l’être humain ne dépasse pas les normes autorisées.

La deuxième série de tests concerne ce que l’on appelle le système de parachutage : tout ce qui permet de maintenir une porte mécaniquement en suspension. En appliquant des défaillances, on vérifie que la porte reste stable.

Dernier type d’essais : la résistance à la charge du vent, en mettant le tablier de la porte à l’horizontale et en lui appliquant des charges équivalentes à ce que le vent pourrait lui faire endurer.

« Chaque année, nous réalisons une quinzaine d’expertises chez des industriels », indique Jérémy Lanne. En particulier, ces derniers font appel au Cetim pour certifier une nouvelle gamme.