Plomb : un point sur l‘évolution la réglementation et les solutions de substitution
Un rapport de la collection performance revient sur les utilisations du plomb dans les applications industrielles, les risques associés et les évolutions de la réglementation à ce sujet.
Si 85 % du plomb mondial sont consommés pour les batteries, essentiellement destinées à l’automobile, ce métal entre aussi dans de nombreuses applications, tant à l’état massif (lest, radioprotection, gainage de câbles...) que comme additif (pigment de peinture, stabilisant du PVC, revêtements, amélioration de l’usinage...).
Mais, du fait de sa toxicité pour l’organisme humain, règlements (Reach) et directives (VHU-Véhicules Hors d'Usage et RoHS-Reduction of Hazardous Substances) visent à limiter, voire interdire, son utilisation en France et en Europe. Dans la plupart des applications, des solutions de substitution existent. Parfois pas.
Publié dans la collection Performances, l’ouvrage « Étude sur le plomb et ses composés : utilisation, réglementation et substitution » (9Q433) scrute l’état de la réglementation, rappelle les risques sanitaires associés, recense les nombreuses applications et analyse les pistes de substitution disponibles pour le plomb et certains de ses composés les plus utilisés dans l’industrie mécanique.
Ce document est une révision du rapport « Consortium REACH Veille plomb V1.1.2 » de février 2016 dont sont exclus les accumulateurs au plomb et les brasures qui font l’objet d’études spécifiques ailleurs. En revanche, l’azoture de plomb a été ajouté aux substances étudiées. Enfin, les substitutions du plomb dans les applications de radioprotection, du plomb comme élément d’alliage dans les laitons et l’aluminium, dans les céramiques piézoélectriques et verres au plomb ont été revues en profondeur.
Le Rapport performance « Étude sur le plomb et ses composés : utilisation, réglementation et substitution » (9Q433) est disponible en téléchargement en versions française et anglaise (accès réservé aux entreprises ressortissantes du Cetim) sur ôter site, rubrique « Mécathèque ».