Techniques (énormes ventilateurs pour aspirer l’air ambiant, systèmes se chargeant comme des batteries en captant le CO2) ou biologiques (météorisation, olivine, microalgues), les projets de captage de CO2 directement dans l'air ambiant ne cessent de se développer dans le monde.
Si elle est a priori efficace pour ces émissions diffuses, la « direct air capture » se heurte à la faible concentration de CO2 dans l’atmosphère (400 ppm). Avec les technologies disponibles, il faudrait traiter 1,25 million de mètres cubes d’air pour capturer une seule tonne de CO2 ! Reste ensuite à trouver un débouché au CO2 capté (recyclage en carburant, production de béton bas carbone ou de protéines...) et le modèle économique justifiant les investissements consentis. Sans parler du coût énergétique très élevé de ces procédés de capture.
Sur le plan technologique, les solutions sont éprouvées, basées sur la réactivité chimique du CO2 (un gaz acide) avec des réactifs basiques. Des procédés par voie sèche tendent à supplanter le procédé par voie humide des origines.
Cette note de veille examine les principaux verrous et difficultés liés au captage de CO2. Ensuite sont présentées plusieurs solutions technologiques sur lesquelles travaillent des entreprises et des startups.
La note de veille « Captage du CO2 : difficultés, verrous et acteurs » est disponible en téléchargement sur notre site (contenu réservé aux ressortissants du Cetim), rubrique « Mécathèque ».