Pour contrer la flambée des prix du polyamide 6.6 depuis plusieurs années, de nombreuses recherches explorent des pistes pour son remplacement dans la fabrication de composants mécaniques.

Nom de code : polyamide 6.6. Nom de scène : nylon. Les nombreuses qualités (solidité, légèreté, extensibilité, imperméabilité) de cette star internationale lui ont permis d’investir tous les marchés industriels depuis sa création en 1935. Il est notamment largement employé pour la fabrication de pièces mécaniques automobiles et autres composants mécaniques. Mais victime de son succès et de la concentration de sa production, il voit depuis 2017 ses prix flamber jusque +40 %. Pointe même un risque de pénurie lié à l’un de ses composants, l’adiponitrile.

La note de veille Machines textiles « Quelles alternatives pour remplacer le polyamide 6.6 dans les composants mécaniques ? », après un état des lieux, explore les diverses solutions de substitution disponibles sur le marché. Les exemples qui y sont proposés montrent que si le polyamide 6 (PA6) est l’alternative la plus couramment utilisée, d’autres voient le jour à base de téréphtalate de polybutylène (PBT) ou de polymères spéciaux à hautes performances (HPPA).

En parallèle, se mettent en place des solutions respectueuses de l’environnement sans solvants nécessaires à la fabrication du PA 6.6, à base de produits bio-sourcés provenant de sources renouvelables, biodégradables, biocompostables et issues du recyclage post-consommation.

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