Restaurer une carrosserie automobile endommagée en deux heures, sans chauffage ni intervention complexe. On doit cette révolution technologique au nano-revêtement auto-réparateur de Hyundai Motor Group, une des innovations explorées dans la note de veille « Les nano-revêtements dans l’industrie mécanique ».
En réfléchissant la chaleur des vitres de voiture (StarShield, Hyundai) ou en améliorant la résistance au feu des boîtiers de batteries lithium-ion (IMDEA Materials), les nano-revêtements offrent une protection thermique performante. D’autres solutions prolongent la durée de vie des équipements en améliorant considérablement la résistance à la corrosion de l’aluminium aéronautique ou en remplaçant le chrome dur par un revêtement tungstène/carbure pour augmenter la résistance des ailes d’Airbus A320, tout en respectant les normes environnementales (Hardide Coatings). Les nano-revêtements montrent aussi leur efficacité dans les applications offshore : polysiloxane pour protéger les surfaces métalliques de la corrosion en milieu marin (Optitune) ou nano-composite pour sécuriser les pipelines (Hydropel). Dans les systèmes de stockage d’énergie, les nano-revêtements optimisent la durée de vie des batteries en empêchant la corrosion et l’agglomération des sels (SaltX) et convertissent la chaleur en énergie électrique (Universités de Sussex et de Brighton).
La durabilité est aussi au cœur des recherches : des revêtements nano-composites métalliques devraient bientôt remplacer le chrome dur dans les moteurs (projet européen MOZART), tandis qu’un revêtement ultraléger à l’étude au Japon, équivalent à 10 % du poids des peintures traditionnelles nécessaires, réduirait le poids des avions et leurs émissions de CO2.
L’intégralité des dernières avancées en matière de nano-revêtements dans l'industrie mécanique est à retrouver en détail dans la note de veille « Les nano-revêtements dans l’industrie mécanique » disponible sur notre site, rubrique Mécathèque.
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