« La simplicité est la sophistication suprême », aurait déclaré le visionnaire Léonard de Vinci, figurant ainsi avant tout le monde le concept de Low Tech. Plus vaste que l’écoconception et souvent pensé à tort en opposition au High Tech, le Low Tech repose sur des techniques les plus simples possible, les moins dépendantes possible des ressources non renouvelables, sur des produits réparables et maintenables dans la durée, facilitant l’économie circulaire, la réutilisation et le recyclage. Bien que certains biens d’équipements et produits mécaniques constituent un terreau favorable à son développement, les initiatives Low Tech dans le monde de l'équipement de production, de la machine-outil ou de la robotisation sont encore rares.
La note de veille « Le "Low-Tech" et les industries mécaniques » présente quelques cas intéressants d'application purement industrielle, comme la découpeuse numérique par fraisage de qualité semi-professionnelle Open Maker Machine Pro de Monfablab, open source, en kit à monter soi-même ; les presses de sérigraphie et fraiseuses numériques CNC du belge Mekanika, à construire ou modifier soi-même grâce au catalogue open source hébergé sur Wikifactory ; la micro machine de fraisage 5 axes Micro5 de la Haute École ARC (Suisse) qui a préfiguré la micro usine, le Microleanlab ; ou encore la solution frugale de PMD Vallon, parfait exemple de combinaison de Low-Tech et High-Tech, primée par Space (association pour l'amélioration de la performance industrielle au sein de la supply chain aéronautique et spatiale).
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