La prestigieuse université de Stanford, aux États-Unis, a établi en novembre 2022 la nouvelle liste des chercheurs les plus influents au monde. Considérée comme la plus prestigieuse de son genre, elle se base sur des données transdisciplinaires internationales de Scopus (base de données transdisciplinaire de résumés et de citations de publications scientifiques tenue par l'éditeur scientifique Elsevier). Ce sont ainsi 160 000 chercheurs qui sont mis en avant parmi plus de 8 millions de scientifiques actifs dans le monde sur 22 domaines scientifiques. Ce classement, qui intègre la mécanique, met ainsi en avant les 2% des chercheurs les plus reconnus en se basant sur le nombre de citations de leurs travaux dans les publications internationales. Et parmi eux, Joël Rech, professeur à l'École nationale d'ingénieurs de Saint-Étienne (Centrale Lyon).
Si l’Énise est mise en lumière, au travers de Joël Rech, c'est aussi grâce au partenariat du Cetim via le laboratoire commun Luppiam (Usinage et Métallurgie), mis en place il y a près de 20 ans. Le chercheur en assure en effet le pilotage depuis plusieurs années.
Avec ses 10 laboratoires communs, le Centre technique des industries mécaniques consolide le lien avec la recherche académique plus amont depuis plusieurs dizaines d’années pour en intégrer les connaissances dans ses projets de recherche appliquée puis mettre à disposition des PMI des outils concrets issus de ces travaux. Conformément à sa feuille de route, le Cetim a organisé un processus collaboratif et un continuum entre ses équipes et les acteurs du monde académique. Il assure ainsi une parfaite assimilation des résultats de recherche et les met en œuvre dans ses propres travaux. Ce choix de confier aux laboratoires scientifiques les activités de recherche « plus amont » permet de concentrer les compétences et les moyens sur les travaux en aval et d’optimiser le transfert au profit des industriels. Ces collaborations participent également au ressourcement scientifique des équipes. C’est le cas des partenariats mis en place depuis plusieurs années au travers des différents laboratoires communs avec les acteurs académiques, auxquels le CNRS par exemple participe.
Ces laboratoires communs couvrent une majorité des domaines de la mécanique et associent plus d’une vingtaine de grandes écoles et d’universités.
Cette relation avec les mondes scientifique et académique représente un point stratégique pour la poursuite de la mission du Cetim. Au-delà de la consolidation, c’est un approfondissement des partenariats qui est opéré depuis plusieurs années pour aller chercher le meilleur au bénéfice des industriels.