La Loire constitue un berceau historique de la mécanique. Le Cetim s’y est implanté dès sa création en 1965. L’histoire est glorieuse avec le développement de l’armement dès le 16e siècle, de l’exploitation du charbon, du chemin de fer et de la métallurgie au 19e siècle, puis des industries telles que cycle, automobile, chimie, agroalimentaire, bâtiment et travaux publics. Malgré la disparition de groupes comme Creusot-Loire et Manufrance dans les années 1980, les PME ont montré un haut degré de résilience et une capacité à s’adapter.
L’industrie du métal est aujourd’hui le premier secteur industriel ligérien. Il occupe la moitié des emplois industriels du département de la Loire et du bassin d’Yssingeaux limitrophe (1 200 entreprises, 24 500 salariés). Les forces des entreprises reposent sur l’innovation et l’investissement, la spécialisation dans des niches technologiques et la prestation sur mesure, la complémentarité des métiers au sein de l’écosystème, la maîtrise de services à valeur ajoutée, l’automatisation, la robotisation des tâches à faible valeur ajoutée, une grande diversification des débouchés, y compris à l’exportation (automobile, aéronautique, spatial, naval, ferroviaire, énergie).
Le livre sur « Les industries métallurgique et mécanique dans la Loire - L’univers fascinant du métal », paru aux Editions Actes Graphiques en deux tomes richement illustrés, retrace le panorama de cette industrie ligérienne. Le tome 1 décrit les fondements historiques et les atouts du secteur. Il présente également les métiers les plus en amont de la chaîne de valeur (fabrication de l’acier, fonderie, forge, découpage/emboutissage, traitements thermiques et de surface) et les principaux acteurs de la construction métallique. Le tome 2 traite de plusieurs métiers clés : la mécanique de précision (usinage rectification, fabrication additive), les outillages (moules et modèles, coutellerie, assemblages de pièces mécaniques, équipements professionnels), les machines. Les entreprises participent au montage de systèmes industriels. Les PME familiales voisinent avec des filiales de groupes français et étrangers.