Qu’il s’agisse d’analyse de risques dans le cadre de la directive Machines, de conformité des silencieux d’échappement, de sécurité des systèmes de commande, toutes ont un point commun : leur domaine est couvert par la normalisation - ces trois sujets sont développés dans la série de témoignages vidéos « Les actions collectives au Cetim » disponibles sur la chaîne Youtube Cetim France.
Quel intérêt ? Souvent avancées comme un avantage stratégique, les normes permettent dans certains cas de répondre aux exigences essentielles de la réglementation ! Et contrairement à elle, elles restent volontaires et donnent présomption de conformité !
Des lieux communs - peut-être - pour certains… ce qui l’est moins en revanche, ce sont les possibilités offertes aux industriels d’être acteur.
Acteur pour un bien collectif, et également pour chacun.
Car, s’impliquer dans la normalisation, c’est intégrer le savoir-faire de l’entreprise, le valoriser, orienter la rédaction des normes, confronter son expérience avec ses pairs et anticiper les évolutions et l’impact sur les produits. Par exemple, sans qualifications CE, RCC-M, ou Asme, les équipements ne seraient pas les mêmes voire aussi attractifs.
Or, la participation des industriels français aux commissions de normalisation n’est pas toujours à la hauteur de celle de nos voisins. Nous sommes pourtant tous conscients de l’avantage concurrentiel qu’apporte une norme gagnée par un pays pour un produit ou un choix technologique donné.
L’enjeu est d’importance ! Pour faire face, l’Union de normalisation de la mécanique se lance en campagne et propose aux industriels qui le souhaitent de s’engager… S’engager dans un premier temps en s’informant… L’ensemble des informations sont ainsi disponibles sur cet espace dédié du site internet de l'UNM.
L’UNM travaille pour offrir le parc de normes le plus cohérent et le plus proche possible de l’état de l’art aux entreprises mécaniciennes. Principal bureau de normalisation sectoriel, elle a pour mission d’élaborer les normes de la mécanique, du caoutchouc et de l’acier. Lors de sa création, en 1977, par la FIM et le Cetim, elle disposait déjà de 50 ans d’expérience puisqu’elle poursuivait l’activité du Comité de normalisation de la mécanique, service interne de la FIM créé en 1927.
L’UNM ne prépare pas les normes pour ses propres besoins, elle est au service des experts participant aux travaux de ses commissions. Elle est compétente pour l’ensemble des activités mécaniques. Les centres techniques financent, de leur côté, les sièges occupés par les représentants des entreprises et leurs propres experts.
Aucune entreprise ne peut prétendre à la compétitivité si elle se tient à l’écart de la normalisation qui intervient sans cesse dans la vie des produits, comme dans les choix technologiques. Participer activement à l’élaboration des normes, y compris au niveau mondial, procure l’avantage stratégique d’une position en amont du processus, et compense largement le coût non négligeable de cette présence.
Ce que l’UNM résume par la formule « Agir pour ne pas subir » !