En éliminant virtuellement les flocons de neige ou en transformant les images de nuit en plein jour grâce à l’Intelligence artificielle générative (IAg), Air Liquide réduit de 50 % les erreurs de comptage nocturne des stocks de bouteilles de gaz. Elle n’est pas la seule entreprise à utiliser l’IA pour optimiser ses opérations. Le dossier de veille « IA génératives : cas d’usage dans l’industrie et au Cetim » rapporte notamment le cas de Renault,n chez qui il suffit que les opérateurs décrivent une panne en langage naturel pour que l’IA leur suggère des solutions de réparation adaptées. Avec l’IA, le constructeur valide aussi son système d’assistance à la conduite dans des scénarios d’imprévus simulés (neige, passage d’un cycliste). Chez Airbus, l’IA analyse les contrats commerciaux, textes techniques ou financiers et propose des clauses contractuelles basées sur des cas similaires. Idem pour Arcelor Mittal où l’IA propose des plans d’amélioration aux fournisseurs.
Ailleurs, l’IA peut accélérer l’accès aux connaissances. En interrogeant oralement l’IA couplée à la documentation interne, les agents de Schneider Electric répondent plus rapidement et de façon sourcée aux demandes des clients. En plus d’un accès aux données publiques pour les recherches générales, Safran a déployé un Chatbot interne sécurisé pour les questions plus confidentielles et le partage de documents internes entre les salariés.
En matière de communication et marketing, LookCycle traduit à moindre coût ses vidéos en 29 langues avec synchronisation labiale et des PME normandes utilisent l’IA pour renforcer leur présence en ligne, passant de quelques publications par mois à plusieurs par semaine.
Le dossier de veille « IA génératives : cas d’usage dans l’industrie et au Cetim » et le webinaire associé sont disponibles sur notre site, rubrique Mécathèque.