Chauffer les espaces de vie grâce à la chaleur fatale des composants informatiques intégrés au cœur du radiateur, tout en exploitant les ressources de calcul pour des applications comme les simulations scientifiques ou la blockchain ? La singularité de myEko d’Hestiia, présenté dans le dossier de veille « Retour sur le Showroom de l'Intelligence des Objets (SIDO) 2024 », illustre comment l’IoT et l’IA peuvent contribuer à la durabilité, malgré l’augmentation des émissions numériques liée à l’évolution exponentielle de l’IA.
En permettant une collecte de données de qualité, le numérique améliore les processus industriels. Ainsi, la modélisation virtuelle des systèmes par les jumeaux numériques optimise la prise de décision. En accélérant la connectivité industrielle grâce à des communications en temps réel, la 5G soutient la production « juste à temps », qui réduit l'usure des équipements et les coûts énergétiques chez Airbus, ou aide à diminuer drastiquement les émissions de CO₂ d’ArcelorMittal.
Enfin, les nouvelles interfaces homme/machine rendent les environnements de travail plus sûrs et ergonomiques. Les assistants vocaux, comme ceux de Taiwa, libèrent les mains des opérateurs, tandis que les technologies haptiques, comme celles développées par Haption ou Vibranova, offrent un retour d’effort réaliste, améliorant la sécurité et l’efficacité dans des contextes critiques ou lors de tâches à distance.
Malgré ces avancées, des défis majeurs doivent encore être relevés : la cybersécurité, avec la fragmentation des systèmes IoT et la multiplication des connexions, et la gestion des données, notamment l’interopérabilité des systèmes.
Autant de thématiques à retrouver dans le dossier de veille « Retour sur le Showroom de l'Intelligence des Objets (SIDO) 2024 »