2035 devrait sonner la fin des véhicules thermiques dans l'Union européenne et, avec elle, celle de la production de composants thermiques (moteur, échappement). Selon les prévisions de la Plateforme automobile (PFA), les fournisseurs en fonderie gravitaire alu et fonderie fonte devraient être fortement touchés : leurs effectifs devraient fondre de respectivement 45 % et 42 % entre 2019/2020. Le dossier de veille « E-mobilité : Opportunités dans le domaine de la fonderie en alliages légers » s’intéresse à deux voies de diversification possible pour ces acteurs : les véhicules électriques et la mobilité douce.
Largement engagé par l’industrie automobile, le passage du thermique à l’électrique fait apparaître de nouvelles exigences (allégement des véhicules via l’emploi de pièces de fonderie en alliage d’aluminium) et de nouveaux besoins (pièces de fonderie pour carter de moteurs électriques, de réducteurs, d’électronique de puissance ou encore de cellules et de packs batteries). En cela, le méga-casting (moulage sous haute pression-HPDC) de pièces en aluminium constitue un débouché stratégique déterminant pour la fonderie. D’autant que de grands constructeurs (Tesla, Mercedes-Benz, Volvo) ont déjà opté pour cette solution.
Autre marché à explorer : la mobilité douce, alternative bas carbone aux voitures et aux transports en commun, qui ne cesse de s’intensifier. De nombreuses et nouvelles pièces de fonderie entrent dans la composition des vélos, motos, bateaux, trottinettes, scooters électriques, mais aussi dans le mobilier urbain nouvelle génération qui accompagne ce développement (bornes pour les vélos en libre-service…).
Les opportunités dont peut se saisir la filière fonderie sont à retrouver dans le dossier de veille « E-mobilité : Opportunités dans le domaine de la fonderie en alliages légers » disponible en téléchargement (accès réservé) sur notre site, rubrique « Mécathèque ».