Les solutions de fabrication additive (FA) métallique par dépôt direct par énergie (DED) clé en main sont plus nombreuses (ALOTec, MetalWorm) avec robot, positionneur, générateur, logiciel. Parallèlement, le monitoring en boucle fermée se propage (MX3D, WAAM3D), tout comme les logiciels dédiés à la FA robotisée, développés par les fournisseurs machines ou les éditeurs de logiciel (Adaxis). À noter, l’apparition de procédés hybrides (AddiTec), dont certains permettent la fabrication de pièces multi-matériaux (DMG Mori). C’est ce que nous apprend le dossier de veille « Retours sur Formnext 2023 - Février 2024 ».
Plus automatisées et autonomes, les machines LPBF (fusion laser sur lit de poudre) sont toujours plus grandes, avec de plus en plus de sources lasers (jusqu’à 26 chez BLT). Les avancées visent à améliorer la productivité : fonctionnement simultané du laser et du recoater (GE Additive, Renishaw), augmentation du volume de fabrication par empilement des pièces en Z (Trumpf), amélioration du monitoring (AddUp, BLT, EPlus-3D). S’y ajoutent des solutions de monitoring externe (Interspectral, Additive Assurance) valorisant les données générées lors des fabrications.
Plus industrielles, les machines MBJ (jet de liant métallique) veulent concurrencer la fonderie (GE Additive, HP). Des machines plus petites, à moindre coût (Sinterjet) ciblent des marchés à plus petit volume ou mettant en œuvre des matériaux précieux. D’autres procédés émergent : Cold Metal Fusion, Stereolitography Metal (Amarea, Valcun, Digital Metal Casting Foundry Lab). Et si les matériaux de fabrication additive classiques se démocratisent, d’autres intègrent les spécificités et contraintes du procédé pour lequel ils ont été spécialement mis au point.
Le panorama complet des tendances du salon est à retrouver dans le dossier de veille « Retours sur Formnext 2023 - Février 2024 » disponible en téléchargement (accès réservé) sur notre site, rubrique Mécathèque.