Le centre spatial de Toulouse (le centre technique et opérationnel du Centre national d’études spatiales) teste des instruments sous ballons stratosphériques à 40 km d’altitude. Ces nacelles sont équipées d’instruments de type « aspirateurs » chargés de récupérer de la poussière dans la stratosphère mais aussi d’instruments pour mesurer les gaz à effet de serre et pour valider des données satellitaires (IASI, Sentinel 5P), pour étudier le champs magnétique de la couronne solaire, pour étudier la nébuleuse du Crabe, etc. Quatre ballons du CNES décolleront en août 2023 depuis le Canada à Timmins (Ontario), emportant avec eux une vingtaine d’appareils de mesure. Ils permettront de ramener plusieurs échantillons sur la terre ferme, des particules en suspension, qu’elles soient d’origine volcanique ou extraterrestre, une première. Des analyses minéralogiques et de composition isotopique seront alors conduites.
Comment faire atterrir en douceur une nacelle de 800 kg ?
S’appuyant sur leur expertise en calculs et leur expérience de longue date en conception de mousses d’aluminium de protection pour des applications critiques, et forts de leur précédente expérience pour l’équipement du Rover de la mission MMX, les experts du Cetim ont alors étudié une solution de mousses à la fois légère, d’un encombrement minimum et permettant suffisamment d’amorti. L’objectif est en effet de protéger les équipements à bord et notamment les instruments de mesure ainsi que les panneaux solaires. Les mousses en aluminium se révélant être la meilleure solution en termes d’absorption d’énergie, de ductibilité (ou souplesse) et de légèreté.