L’Union de normalisation de la mécanique (UNM) a un nouveau directeur général. Au 1er avril 2021, Frédéric Ducloyer succède à Vincent Verneyre. Ce nouveau directeur général est un fin connaisseur de l’univers des normes et de leur élaboration, puisque nommé en janvier 2020 Président du CEN/TC 33 « Portes, fenêtres, fermetures, quincaillerie de bâtiment et façades rideaux », en charge de l’élaboration et de la révision de l’ensemble des normes européennes des produits concernés (actuellement plus de 150 normes).
A la tête de l’UNM, il aura sans doute à cœur de défendre la normalisation au service de la performance industrielle… et de la participation des industriels à leur élaboration. En, effet, aucune entreprise ne peut prétendre à la compétitivité si elle se tient à l’écart de la normalisation qui intervient sans cesse dans la vie des produits, comme dans les choix technologiques. Participer activement à l’élaboration des normes, y compris au niveau mondial, procure aux entreprises de toutes tailles l’avantage stratégique d’une position en amont du processus. Et pour cela, elles peuvent compter sur la collaboration de longue date de l’UNM et du Cetim.
Le Cetim s’engage avec l’UNM, la FIM et les entreprises
L’UNM travaille pour offrir le parc de normes le plus cohérent et le plus proche possible de l’état de l’art aux entreprises mécaniciennes. Principal bureau de normalisation sectoriel, elle a pour mission d’élaborer les normes de la mécanique, du caoutchouc et de l’acier.
L’union ne prépare pas les normes pour ses propres besoins, elle est au service des experts participant aux travaux de ses commissions. Elle est compétente pour l’ensemble des activités mécaniques. Les centres techniques financent, de leur côté, les sièges occupés par les représentants des entreprises et leurs propres experts. Surtout, des études prénormatives au suivi des normes en vigueur, le Cetim accompagne et représente les industriels tout au long du processus.
Les bénéfices en 3 chiffres
+23%
La participation à des commissions de normalisation agit comme un accélérateur d’activité : les entreprises de la mécanique qui s’impliquent connaissent une croissance de leur chiffre d’affaires de 23 % supérieure à celle des entreprises en moyenne nationale, sur les cinq dernières années.
+20%
La participation à des commissions de normalisation facilite l’exportation. En effet, les entreprises de la mécanique s’impliquant dans des structures de normalisation internationales ou européennes (ISO, IEC, CEN et CENELEC) connaissent une croissance de leur chiffre d’affaires à l’export 20 % plus forte que le taux observé en moyenne nationale sur l’ensemble des entreprises de la mécanique, investies ou non en normalisation, sur les cinq dernières années.
+26%
La participation des entreprises de la mécanique aux comités de normalisation internationaux a toujours pour effet de doper la croissance de leur excédent brut d’exploitation (EBE). En clair, l’implication en normalisation volontaire, a fortiori dans les instances de normalisation internationales, génère non seulement du chiffre d’affaires supplémentaire (CA) mais du chiffre d’affaires rentable (l’excédent brut d’exploitation, c’est-à-dire le résultat économique généré par l’activité courante de l’entreprise). Cette implication est le premier facteur de surperformance (à hauteur de 26 %), avant l’achat de normes volontaires (15 %). Le fait de participer à plusieurs commissions crée un effet multiplicateur. Défendre ses intérêts et faire entendre sa voix, ça paye !