Pilier de l’économie circulaire, le recyclage se complexifie dès qu’il s’agit de composés en mélange, non purs, qu'il est nécessaire de séparer avant de pouvoir les recycler. La chimie du recyclage intervient en évitement d’une séparation trop complexe. A lire dans un dossier de vielle du Cetim.

Panneaux photovoltaïques, éoliennes, batteries de véhicules électriques… Toutes ces solutions privilégiées pour décarboner la production et le stockage de l’énergie vont générer en fin de vie quantité de déchets de matériaux stratégiques (plastiques, composites, métaux critiques, terres rares…). Recycler ces matériaux et les réincorporer dans la fabrication de nouveaux produits, c’est suppléer les ressources en matières premières et réduire la dépendance nationale aux pays fournisseurs. Le dossier de veille « Colloque chimie, recyclage et économie circulaire » témoigne du rôle important de la chimie du recyclage dans ce domaine.

Tandis que sont rappelées les contraintes liées à la mise en place d’une filière de recyclage, les limites du recyclage mécanique ou encore l’importance de l’éco-conception et de l’analyse du cycle de vie des produits, des exemples concrets de procédés mis en place sont présentés dans le détail : récupération de monomères pouvant être recombinés et réutilisés dans la production de matière plastique (solvolyse de polymère), séparation des métaux et oxydes métalliques des batteries de véhicules électriques (lixiviation), délamination des panneaux solaires pour la récupération du verre, de l’aluminium, du silicium et de l’argent (dégradation thermique des polymères), dépolymérisation des pales d’éoliennes (compounding et thermolyse), récupération des terres rares des aimants permanents (pyrométallurgie, hydrométallurgie)…

Tous ces procédés sont à retrouver dans le dossier de veille « Colloque chimie, recyclage et économie circulaire » disponible en téléchargement sur notre site, rubrique Mécathèque.