Comment désengorger les centres-villes et y réduire la pollution ? Peut-on produire des carburants classiques au bilan carbone nul ? Quels éléments concentrent la valeur d’un véhicule électrifié par rapport à un véhicule classique ? Le Best -of veille d’octobre 2021 tente de répondre à ces questions ! Au sommaire de ce nouveau recueil de notes de veilles publiées par le Cetim, on retrouve ainsi le « e-palette » de Toyota, qui fait la part belle à la multifonctionnalité. Avec ce concept, le Japonais dépasse la simple idée de remplacer les véhicules thermiques par des modèles électriques, en s’appuyant sur l’idée d’équipements répartis et disponibles, partout dans l’agglomération, sans besoin de chauffeur. Le résultat : moins d’engorgement et de pollution et une meilleure accessibilité à tous les endroits. Il est actuellement testé dans une ville-prototype du futur.
D’autres acteurs s’intéressent pour leur par sur la possibilité de produire des carburants classiques de façon décarbonée. Réponse : oui, on peut déjà obtenir un e-diesel, un e-méthanol, un e-kérosène ou une e-essence à partir d’électricité décarbonée, d’hydrogène issu d’électrolyse et de CO2 capturé, grâce à la réaction Fischer-Tropsch, catalyse de monoxyde de carbone (CO) et de dihydrogène (H2) ! Le hic ? le rendement faible de cette réaction et son coût élevé…
Mais au fait, quel impact a la mutation du thermique vers l’électrique sur le contenu des véhicules et sa valeur ? Marc Mortureux, directeur général de la PFA (Plateforme Filière Automobile) a apporté des éléments de réponse concrets lors du FEAL 2021 avec le contenu moyen, par type de composant et par sous-secteur, des véhicules thermiques et électriques. Il en ressort que la valeur de la voiture électrique est supérieure de 59% et surtout, que si le bloc motopropulseur électrique, l’électronique et la plasturgie y ont plus de place, le décolletage, l’usinage, la forge et la fonderie sont les grands perdants de l’opération.
A noter, ce Best-of veille s’attarde notamment aussi sur les travaux chercheurs américains qui, grâce à une combinaison d’apprentissage automatique et d’expériences d’impression 3D à voie unique, ont réussi à affiner le processus de création de pièces métalliques sans défaut à l’aide d’une technique d’impression 3D par fusion de poudre sur lit laser. Ils ont ainsi identifié les alliages chimiques et les paramètres de processus favorables, comme la vitesse et la puissance du laser, nécessaires pour imprimer des pièces aux propriétés uniformes à l’échelle microscopique.
Toutes ces innovations sont à retrouver dans le Best-of-veille d’octobre 2021, disponible en téléchargement sur notre site. Pour y avoir accès, il suffit de créer un compte. C’est gratuit.