En hausse constante dans le monde, l'incorporation de cellules robotisées dans les processus de production supplée les deux inconvénients majeurs des machines conventionnelles, à savoir une zone de travail limitée et des possibilités restreintes de formes pouvant être produites, ce qui oblige souvent à usiner une pièce en plusieurs opérations, voire à la diviser en morceaux pour la réassembler une fois le travail achevé. Toutefois, les avantages probants des robots ne doivent pas éclipser certains inconvénients que les constructeurs s’emploient à corriger. La note de veille « Les cellules d’usinage robotisées » fait un état des lieux.
Si la flexibilité des robots permet de travailler sur de grandes pièces en une seule opération et de fabriquer des pièces de forme complexe et d'accès difficile, la déformation élastique de leurs articulations, actionneurs et composants de transmission sous l'effet des charges amoindrit leur rigidité. Selon la configuration et la posture du robot, cette faible rigidité engendre des déviations irrégulières pendant l'usinage, faussant ainsi la précision dimensionnelle, l'état de surface et les vitesses d'enlèvement de matière, et cela d’autant plus que la dureté des matériaux augmente.
Aussi, plusieurs approches sont étudiées pour améliorer la précision de l’usinage robotique : l’optimisation de la structure du corps des robots industriels pour améliorer leur rigidité, la réduction des vibrations, principalement par la suppression passive, semi-active et active, l’amélioration du langage de programmation et la compensation de l’erreur de localisation de surface.
Tous les détails, ainsi que des exemples de solutions proposées par les constructeurs et intégrateurs, sont à retrouver dans la note de veille « Les cellules d’usinage robotisées » disponible sur notre site, rubrique Mécathèque.