« L’action collective régionale Tech’Surf nous a permis de déployer une nouvelle activité sans risque d’investissement. Les experts nous ont aidés à analyser la situation pour définir les besoins, ce qui nous a conforté dans la pertinence de nos choix », annonce Hervé Nédelec de la société Guelt. Comme Guelt, plus de 60 entreprises bretonnes et ligériennes de la peinture et du traitement de surfaces métallique ont été accompagnées dans le cadre de l’action collective régionale Tech’Surf. Cette action, portée par le Cetim, l’Association Tech’Surf et l’Institut Maupertuis et financée par les Régions Bretagne et Pays de la Loire, se termine à fin 2022. Elle a permis à ces entreprises d’optimiser leur efficacité en fiabilisant leur production et de consolider leur organisation en développant leur polyvalence et leur autonomie pour rester compétitives.
Au total, 225 PME ont été sensibilisées, près de 120 pré-conseils ont été dispensés et 63 entreprises ont été accompagnées. Au cœur de leurs préoccupations : les problématiques techniques et environnementales liées aux traitements de surfaces. Parmi les thématiques les plus souvent abordées : les projets d’investissement (études technico-économiques, intégration de nouveaux équipements…), l’optimisation des performances humaines dans l’atelier, les modifications de gammes, l’établissement de cahiers des charges peinture (validation des performances par des essais) et les audits pour une meilleure organisation.
Au-delà des chiffres, le bilan est très positif pour les PME participantes. Grâce à cette action, la société Rabas Protect a, par exemple, obtenu la certification qualité Nadcap et a diversifié ses prestations avec deux nouveaux systèmes de traitement de surfaces et un système de colmatage qui lui permettent de mieux répondre aux besoins de ses clients. La société Mourot, a, quant à elle, pu améliorer son niveau de connaissances techniques, notamment sur l’élaboration d’une céramique thermochimique. « Avec le Cetim, nous avons pu définir le type d’essais à réaliser. L’action nous a offert la possibilité de travailler sur des problématiques complexes avec des moyens dont nous ne disposions pas forcément en interne », explique Normand Rocancourt de la société Mourot. Autre exemple : Laurent Melaye de la société Ouest Coating raconte : « Grâce à l’intervention des experts missionnés dans le cadre de cette action, nous avons pu mettre en place des actions d’optimisation en matière d’organisation des flux et un meilleur pilotage industriel. Pour cela, un diagnostic et un audit avec un consultant ont été nécessaires pour l’élaboration d’une feuille de route. Ensuite, nous avons décidé de mettre en place des outils de pilotage de la production par du management visuel qui doivent nous permettre d’identifier rapidement les éventuelles difficultés de production. »