Une Étoile de l’Europe au titre du projet Supreme

Energie Equipements Process
05/12/2016

Le jury des Étoiles de l’Europe 2016 a décerné une Étoile à Sophie Sieg-Zieba au titre du programme européen Supreme. Une distinction qui couronne, au travers de sa coordinatrice, une équipe de 10 partenaires européens pour trois années de recherche ayant conclu sur une solution éprouvée sur le plan industriel.

Sophie Sieg-Zieba décorée d’une Étoile de l’Europe catégorie Innovation !

La coordinatrice du projet européen de recherche et d’innovation Supreme a été récompensée en présence de Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à l’occasion d’une cérémonie le 5 décembre 2016 organisée par le secrétariat d’État éponyme (voir l’ensemble des primés).

Un trophée qui couronne ainsi le travail du Cetim au travers de sa coordinatrice et de neuf autres partenaires chercheurs et industriels.

Les Étoiles de l’Europe ont été initiées en France à l’occasion du lancement d’Horizon 2020, le programme de recherche et d’innovation de l’Union Européenne, en décembre 2013.  Cette distinction a pour objectif en particulier « d’honorer des équipes de chercheurs et leur coordinateur pour leur engagement européen et leur travail de rassemblement et de coordination de projets ». En 2015, douze personnalités ont été récompensées.

 

Une solution pour la maintenance préventive

Sur le budget global de 4,5 millions d’euros, Supreme, pour Sustainable Predictive Maintenance for Manufacturing Equipment, a été financé à hauteur de 3,3 millions d’euros par l’Europe pour une durée de trois ans. Au sein du Cetim, c’est une équipe multidisciplinaire qui a été réunie autour de Sophie Sieg-Zieba afin d’apporter des réponses avec les neufs autres partenaires à l’optimisation des process industriels et à la prévision des défaillances.

La solution développée s’appuie sur une approche multicapteurs (vibrations, couple, courant électrique, émission acoustique) et une intelligence embarquée pour détecter et visualiser l’apparition de défaillances. À terme, il s’agit d’introduire des capteurs non intrusifs, c’est-à-dire qui n’impactent pas le système de contrôle existant, de les connecter entre eux pour que les différentes machines du process communiquent entre elles. Ce qui permet de prévenir les défaillances et donc d’intervenir suffisamment tôt pour éviter des arrêts trop longs et coûteux, tout en réduisant les pertes de production.

Achevé en 2015, Supreme a produit des méthodes et des outils formant une solution complète qui combine notamment surveillance locale, traitement automatique des données, mise à jour des plans de maintenance. L’ensemble a été installé et validé sur une machine de production de papier. En parallèle, les résultats ont fait l’objet d’une journée de restitution et la dissémination est assurée par des modules d’e-learning.

 

Supreme a rassemblé :

-Cofely Endel (filiale d’Engie)

-Cetim

-Condat (groupe Lecta)

-Grenoble INP

-Fraunhofer IPA (Allemagne)

-EC Systems (Pologne)

-CVUT (université de République Tchèque)

-Loy & Hutz (Allemagne)

-Optimitive SL (Espagne)

-Orloga S.A. Ingenieria (Espagne)

 

La multidisciplinarité du Cetim récompensée

Une équipe multidisciplinaire a été réunie autour de Sophie Sieg-Zieba afin d’apporter son concours avec les neufs autres partenaires du projet Supreme à l’optimisation des process industriels et à la prévision des défaillances. L’équipe a comporté des spécialistes de :

-l’ingénierie du bruit et des vibrations

-la mécatronique, des transmissions et des capteurs

-des équipements sous pression et de l’ingénierie d’instrumentation

-l’innovation, de la conception et de la simulation

-la formation et de la gestion des compétences (pour le développement de modules e-learning)

-du développement régional et international pour le management du projet avec la Commission européenne…

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