Dav Équipements a écoconçu la machine à « fabriquer » de l’eau sur mesure de Castalie. Résultats : le cuivre est remplacé par de l’inox, la consommation électrique diminue de 20 % et le changement du fluide de refroidissement doit faire chuter le coefficient de gaz à effet de serre de manière drastique.
Dès le début, la démarche de Thibault Lamarque était placée sous le signe de l’écologie et du développement durable. « En moyenne une bouteille d'eau minérale parcourt jusqu'à 900 km pour rester une demi-heure sur une table, explique Thibault Lamarque. C'est d'autant plus absurde que nous bénéficions en France d'une eau potable de grande qualité. »
Comme toutes les bonnes idées, le principe de Castalie est simple : fabriquer l'eau sur place. L'eau potable du réseau est microfiltrée pour éliminer le chlore, les particules et les éventuels résidus provenant des canalisations. La machine comprend un carbonateur intégré dans un groupe froid qui permet de régler à la demande la finesse du pétillement. La minéralité et la température sont également réglables. L'eau est servie dans une bouteille en verre « designée » qui peut être réutilisée plus de 3 000 fois après un lavage sur place.
Restait à écoconcevoir le produit. La tâche a été confiée à DAV Équipements qui s’est alors adjoint les services des experts du Cetim.
« Nous sommes partis de la machine déjà utilisée par des clients, explique Jean-Denis Bargibant, directeur de production chez DAV Équipements. Nous avons analysé les impacts sur l'environnement des différentes étapes du cycle de vie. Enfin, nous avons arrêté un plan d'amélioration en fonction de ces impacts. »
Les résultats : l'intégration de la fabrication d'eau plate et d'eau gazeuse avec deux tailles de bulles dans la même machine, la réduction de la consommation électrique de 20 % en optimisant la régulation thermique, le remplacement du cuivre par de l'inox, et enfin l’utilisation du propane comme fluide. En effet, un kilogramme du R134a jusqu'à présent utilisé équivaut à 1,4 tonne de CO2 rejetée dans l'atmosphère. En le remplaçant par du propane, le coefficient de gaz à effet de serre sera 450 fois inférieur.
Retrouvez plus d’informations dans Cetim Infos n° 226 de juin 2014 et l’intégralité de la fiche « Références » sur le site Cetim.fr, rubrique « Prestations », espace « Références ».