Près de 300 éoliennes vont bientôt être installées au large des côtes de la Manche. C’est dans ce contexte et en partie pour se préparer à ce nouveau marché qu’Otecmi, société implantée près de Cherbourg et spécialisée dans le contrôle non destructif, a souhaité se former à la thermographie infrarouge active.
« Otecmi utilise principalement les méthodes de CND par ressuage, magnétoscopie, rayons X et rayons gamma, explique Alain Maigrot, responsable Affaires CND Aéronautique. Mais, nous souhaitions mieux connaître les possibilités offertes par la thermographie infrarouge, notamment pour contrôler les pièces en composites, de plus en plus présentes dans l’aéronautique, l’automobile, le ferroviaire, et bien sûr l’éolien. ».
De fait, en excitant la pièce par une source extérieure (ex : flash), la thermographie infrarouge active permet de détecter les éventuels défauts surfaciques ou subsurfaciques tels que les fissures, les délaminages, la corrosion, les inclusions d’eau ou d’éléments étrangers.
Au cours des deux jours de formation au Cetim, « nous avons pu effectuer de nombreux essais sur différents matériaux métalliques, plastiques et composites, au moyen de caméras de diverses sensibilités, ce qui nous a permis, en quelques heures, de bien cerner la technique, sa mise en œuvre, ses avantages et ses limites, précise Alain Maigrot. Rapide, efficace et d’une grande traçabilité, la thermographie infrarouge s’avère d’un grand potentiel pour le contrôle des composites, et nous envisageons déjà de multiples secteurs d’applications », conclut-il.
Retrouvez l’intégralité de la fiche référence sur le site Cetim.fr, rubrique « Prestations », espace « Références ».
Retrouvez d’autres infos sur la thermographie infrarouge active dans la Mécathèque du Cetim.