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Systèmes de commande des machines : une fusion des normes en perspective
Deux normes traitent actuellement de la sécurité des systèmes de commande des machines : l’EN/CEI 62061 limitée aux systèmes électriques, électroniques et électroniques programmables et l’EN ISO 13849 applicable aux systèmes pluritechnologiques, tant électriques, qu’hydrauliques, pneumatiques et mécaniques. Face aux chevauchements des champs d’applications, les industriels hésitent. Une initiative française s’attèle à la réunion de ces deux normes.
« En phase de conception, la réduction du risque tend le plus généralement vers une limite, celle du risque résiduel, explique Olivier Cloarec, conseiller technique d’Artema, le syndicat des industriels de la mécatronique. C’est principalement à ce stade qu’il convient de s’intéresser à des dispositifs spécifiques intégrant des fonctions de sécurité qui agissent au niveau de la commande de la machine. Ces dispositifs font aujourd’hui directement appel à deux normes l’EN ISO 13849 et l’EN CEI 62061 « Sécurité des machines – Sécurité fonctionnelle des systèmes de commande électriques, électroniques et électroniques programmables relatifs à la sécurité. »
Or ces deux normes se chevauchent parfois ce qui entraîne des difficultés de choix pour le concepteur.
« La sécurité a un coût, poursuit Olivier Cloarec, et tout doit être fait pour réaliser des machines les plus sûres possible. Mais dans ce cas précis, quelle norme faut-il choisir et en fonction de quel critère faut-il arbitrer ? ».
Pour sortir de ces difficultés et aider les concepteurs dans leur démarche, une initiative française a vu le jour l’année dernière. Elle a pour but de fusionner les deux référentiels existants (EN 62061 et EN ISO 13849) en un seul (ISO 17305).
« C’est là tout l’enjeu de la création du groupe joint ISO/IEC formé au sein de l’ISO TC 199 pour fusionner les deux normes actuelles EN CEI 62061 et EN ISO 13849 en une seule », continue Olivier Cloarec.
Le groupe joint a démarré ses travaux en mars 2012 avec une présidence française. Objectif : faire de la future norme un atout de compétitivité supplémentaire pour les fabricants de machines européens. Artema et le Cetim participent à ces travaux de normalisation.
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