Pour des raisons de sécurité, les compagnies pétrolières, clientes de Secomoc, doivent justifier de la frangibilité de leurs réservoirs d’hydrocarbures. Dans tous les cas où les règles du Codres ne s’appliquent pas, le fournisseur de réservoirs fait systématiquement appel au Cetim. Partenariat oblige !

Les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) imposent aux compagnies pétrolières de justifier de la frangibilité de leurs réservoirs afin de garantir le confinement des liquides stockés. Or, un réservoir ancien, toujours en exploitation, n’est pas nécessairement frangible.

« Dans ce cas, nos clients nous demandent de modifier la structure du réservoir et de créer un fusible en tête afin de le rendre frangible », explique Michel Belguiral, PDG de Secomoc et président du Comité de direction du Codres (le Code de construction des réservoirs de stockage cylindriques verticaux).

Une des règles du Codres permet, par une formule simple, de justifier de la frangibilité de ces réservoirs de stockage de liquide. Or, il s’avère que certains réservoirs existants, notamment les petits, plus rigides que les grands, ne respectent pas forcément les conditions d’application du Codres. Une seule solution est alors possible, vérifier, par la simulation numérique, le comportement de chaque réservoir.

Le Cetim, expert en vérification de la frangibilité des réservoirs verticaux, exploite à cet effet le logiciel de calcul de structure Abaqus. À la demande de Secomoc, une vingtaine de petits réservoirs d’hydrocarbures ont été ainsi modélisés depuis trois ans. En s’adressant au Cetim, Secomoc bénéficie de son expertise en frangibilité et des moyens de calculs lourds mis à sa disposition.

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