Après fabrication par fusion/frittage laser sur lit de poudre ou par frittage laser par projection de poudre, il est souvent utile, voire nécessaire, de réaliser un post-traitement des pièces. Cette note de veille revient sur différentes études portant sur plusieurs de ces traitements.
La fabrication additive métallique permet de réaliser des pièces irréalisables avec des technologies classiques, mais elle nécessite souvent des post-traitements. Plusieurs études récentes traitent de ce sujet, partout dans le monde. À l’université de Loughborough, en Grande-Bretagne, un projet mené sur des pièces obtenues par SLM pour le secteur aéronautique a ainsi été focalisé sur le polissage laser des pièces. Conclusions : le polissage par laser à fibre continu peut être utilisé sans modification notable des caractéristiques mécaniques et métallurgiques, mais le résultat dépend fortement de la puissance et de la vitesse du laser.
Sur le même thème du post-processing pour diminuer la rugosité de surface, une autre étude de l’université de Dresde sur des pièces en acier réalisées par SLM (Selective Laser Melting, frittage sélectif de poudres) a montré que, d’une manière générale, la combinaison de différentes méthodes d’abrasion (mécanique, électrolytique) conduit à de meilleurs résultats qu’une abrasion simple. A noter, c’est aussi à Dresde que l’Institut Fraunhofer IWS a mis au point un nouveau laser optique à trois faisceaux baptisé « Coaxwire » (voir la photo), destiné aux applications 2D et 3D de différents revêtements.
Le monde du biomédical aussi se penche de près sur ces aspects. Des chercheurs du laboratoire W. M. Keck Biomedical Materials Research de l’Université de Washington, aux États-Unis, ont notamment étudié les dépôts de titane et silicium par procédé Lens (laser engineered net shaping) et la variation de la dureté des revêtements selon charge en Silicium. Enfin, des équipes belges et hollandaises ont travaillé sur les effets de traitements de fonctionnalisation de surface sur le comportement métallique de biomatériaux poreux en alliage de Ti obtenus par SLM. Ils mettent en avant la grande influence des traitements de surface sur les propriétés en fatigue et en statique des pièces fabriquées.
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