Le témoignage vidéo de la société Chapuis Armes le confirme. L’offre de plates-formes de production en temps partagé est, bel et bien, plébiscité. Aujourd’hui, après quatre réussites, c’est un concept de plate-forme 5 axes économique qui est lancé. Objectif : accompagner les PME mécaniciennes qui souhaitent rénover un parc de matériels obsolètes en optant pour les offres standard des constructeurs.
Usinage à grande vitesse 5 axes, 8 axes, fusion de poudres, découpage adiabatique, etc. : nul doute, le concept d’unités pilotes à dispositif partagés (UPDP), porté par le Cetim, a, en quelques années, conquit une large audience auprès des PME mécaniciennes.
L’exemple de la société Chapuis Armes (notre vidéo), qui après avoir testé l’usinage 5 axes, a investi en pleine connaissance de cause sur ces nouveaux équipements est significatif.
Aujourd’hui, cinq nouvelles PME participent au programme 2011-2013 d’acquisition des compétences et de mise en production sur la plate-forme d’usinage 8 axes du Cetim.
« Cette plate-forme multifonction de tournage-fraisage combiné permet d’usiner en continu des pièces complexes directement sur les six faces », explique Laurent Lalliard du Cetim.
Les avantages ?
« Il sont évidents, ajoute Laurent Lalliard. Nous enregistrons déjà des gains de productivité de l’ordre de 40 %, une diminution très importante des rebuts et de la consommation de matière. »
Une nouvelle journée technique de présentation de la machine multifonction, réalisée à l'initiative d'un des partenaires de cette plate-forme, est prévue en septembre 2012.
Vers le 5 axes économique
Des résultats encourageants qui ne doivent cependant pas faire oublier les réalités de terrain qui se traduisent, pour beaucoup de PME mécaniciennes, par un vieillissement du parc de machines et un départ à la retraite des utilisateurs formés à leur utilisation.
Pour redonner du souffle, des marges de manœuvre et de nouvelles perspectives à ces entreprises, une nouvelle plate-forme d’usinage 5 axes à vocation économique, utilisable en temps partagé, est sur les rails.
« Le projet vise à permettre à ces PME de passer à l’UGV 5 axes pour un investissement moindre en misant sur des machines standard qui offrent moins d’options mais permettent néanmoins de couvrir la plus grande partie des besoins », continue Laurent Lalliard.
Ces machines, dites économiques, qui apparaissent sur le marché, bénéficient de fait de technologies éprouvées et vont permettre à beaucoup de PME de réaliser, à moindre frais, un saut technologique important. Si ce dernier projet vous intéresse des places sont encore disponibles.
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