Pour caractériser l’état des pièces circulaires ou des cylindres, comprendre les défauts d’étanchéité ou les « grippages », mesurer les harmoniques et piéger les causes des déformations, le Cetim s’est doté d’une machine de mesure à l’échelle submicronique. Un atout déjà mis à profit par bien des industriels et qui vient en complément de la machine de mesure de surface en 3D (CLI 2000) acquise en 2007.

Opérationnelle depuis février 2009, la nouvelle machine Talyrond 385 de mesure de la circularité et de la cylindricité des pièces, compte déjà à son actif quelques belles réussites.

En élargissant le champ d’investigation et les services que les spécialistes de la métrologie mettent à la disposition des industriels, elle a notamment permis : de caractériser l’état de certaines pièces cylindriques et de vérifier le juste respect des tolérances ; de révéler des défauts de forme sur des axes de pistons et des roulements à bille ; et de comprendre l’origine et les causes de fuites d’huile sur des distributeurs hydrauliques et des axes d’essieu.

Utilisée en urgence afin d’apporter une réponse rapide aux industriels, elle a permis de constater les déformations d’axes primaires après traitement thermique ; d’analyser les déformations de bagues après usinage, de mettre en lumière les interférences harmoniques entre les pièces usinées et des éléments de la machine d’usinage ; de solutionner des problèmes de grippage ou de casse dans des fourreaux, etc.

De fait, capable de mesurer des défauts de forme inférieurs au micron, la Talyrond 385 offre une large palette de possibilités.

« Cette machine permet de vérifier avec une extrême précision la circularité, la cylindricité, la rectitude verticale et horizontale, le parallélisme, l’état de surface, la planéité (simple ou multiple), la perpendicularité, la concentricité et l’excentricité, la coaxialité, les harmoniques, et le bon tolérancement des pièces », confirme Gilles Jalabert du Cetim.

Dotée d’un capteur (transducteur inductif à simple inclinaison) offrant une résolution de 1,2 nanomètre, elle permet d’analyser des pièces pouvant atteindre jusqu’à 400 mm de diamètre, 500 mm de hauteur et pesant 75 kg.

Rapide, précise, et fournissant des images 3D de la pièce ainsi que des tableaux de mesure et des graphes, la machine Talyrond 385 permet de répondre en quelques heures aux questions urgentes des industriels confrontés à des défauts, des grippages ou des casses de pièces en fonctionnement. Un équipement qui vient par ailleurs compléter l’arsenal du Cetim dans le domaine de l’expertise.

Contact : Gilles Jalabert

Tél. : 03 44 67 30 75

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