La phase de transfert de la ligne Adia 7 du Cetim est engagée ! Désormais mature, la technologie de découpage adiabatique de tôle à haute cadence et en grande série est d’ores et déjà accessible aux industriels… Avec plus de 40 000 frappes sans intervention sur l’outillage, le Cetim décide de déployer ce procédé innovant avec accompagnement et transfert de connaissances à la clé… Avis aux amateurs !
Une qualité géométrique du bord découpé proche du découpage fin, un engagement matière moins important (- 10 à - 15 %), pas de lubrification nécessaire pour découper, un outillage de conception plus légère que pour le découpage fin, une évacuation des pièces comme en découpage classique permettant des cadences plus élevées que le découpage fin et une capacité à découper des matériaux très durs (aciers trempés au Mn-B par exemple)… La technologie adiabatique est désormais à la portée de tous.
Avec plus de 40 000 frappes sans intervention sur l’outillage, il s’agit d’une opportunité pour les industriels désireux de maîtriser un procédé innovant et permettant de produire des pièces plates, en grandes séries et à haute cadence, d’une épaisseur minimale de 2 à 3 mm et jusqu’à 8 mm dans des nuances très diverses.
L’aboutissement, in fine, de plusieurs années de travaux de recherche pour développer le découpage adiabatique de tôle.
La dernière phase du développement est arrivée à sa fin avec une évolution conséquente de la conception de l’outillage pour atteindre une durée de vie industrielle. Objectif atteint pour le projet ITC-IDEA, lancé il y a trois ans, avec les partenaires industriels Adiapress, Sodel, Somica et Cartier Découpage-emboutissage, un partenaire universitaire, l’École centrale de Lyon, et le soutien financier de la région Rhône-Alpes.
Des évolutions de l’outillage qui n’auraient pas été possibles sans l’instrumentation des outils de production, les tests de composants de l’outillage, l’apport de la simulation numérique et l’intégration de plusieurs solutions innovantes… La ligne Adia 7 du Cetim a bénéficié de ces avancées pour une mise en production des pièces dans différents matériaux (aciers doux, aciers HLE, aciers inoxydables, etc.), de différents épaisseurs (3 à 7 mm) jusqu’à plus de 40 000 frappes sans intervention sur l’outillage.
Aujourd’hui, la phase de transfert est engagée avec une cession de la ligne Adia 7 - constituée d’un dérouleur, d’un redresseur, de l’amenage, d’une presse de 7 KJ - et un accompagnement à l’appropriation de cette technologie. Des amateurs ?