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L’énergie décarbonée : une voie d’excellence pour le Cetim

06/06/2011

Bio-raffinerie du futur, le projet Pivert a été retenu par le gouvernement dans le cadre des Instituts d’excellence en énergie décarbonée. Une nouvelle réussite pour le Cetim et ses partenaires et des perspectives d’avenir tant pour les matériaux, les équipements que les procédés mécaniciens.

C’est fait ! Après le succès remporté avec l’Institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne de Nantes consacré aux technologies avancées de production, c’est un nouveau projet soumis dans le cadre des investissements d’avenir et auquel participe le Cetim, qui vient de se voir retenu par le gouvernement.

Le projet Picardie Innovations Végétales, Enseignements et Recherches Technologiques (Pivert), qui sortira de terre à Venette dans l’Oise vise ainsi la création d’une bio-raffinerie pilote de troisième génération. Les objectifs de cet Institut d’excellence en énergie décarbonée (IEED) : produire de multiples produits chimiques, des biomatériaux et des biocarburants en utilisant différents types de technologies (biotechnologie, chimie, thermochimie, etc.) ouvrant l’ère d’un nouveau métabolisme industriel centré sur la biomasse oléagineuse et forestière.

26 partenaires, 218 millions d’euros

Porté par la société Sofiprotéol, l’Université technologique de Compiègne (UTC), le Pôle de compétitivité Industries et agro-ressources (IAR), Rhodia, PCAS, SNC Lavalin, Maguin, ce projet soutenu par le Conseil régional de Picardie et l’Agglomération de la région de Compiègne (ARC), réunit aussi CVG, Clariant, l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV) et le Cetim, soit 26 partenaires avec un budget global de 218 millions d’euros.

Les secteurs scientifiques concernés par les programmes de Pivert sont : l’adaptation des agroressources oléagineuses, les procédés de fractionnement de la biomasse, la catalyse et la biocatalyse pour l’oléochimie, le métabolisme des lipides, l’auto-assemblage des lipides pour la création de nano-objets, les procédés d’obtention de lipides pour la nutrition et la santé, l’écologie industrielle pour la réalisation de la bio-raffinerie. Les capacités de recherche publique et privée seront rassemblées dans un même site constituant un Campus d’innovation technologique avec plus de 120 chercheurs

5 000 emplois en 10 ans

La mécanique n’est bien sûr pas absente du projet car de fait, « qui dit nouveaux procédés dit nécessairement nouveaux matériaux et mise au point de nouveaux dispositifs tels que des vannes propres à supporter les contraintes spécifiques du procédé », souligne Francis Parent, directeur général de Maguin.

À l’échelle française et européenne, pour les industriels chimistes partenaires de l’Institut Pivert, les matières premières renouvelables représentent en moyenne 8% de leurs achats. Ce taux devrait passer aux alentours de 15% d’ici 2020, et le chiffre d’affaires alors dégagé grâce à la chimie du végétal devrait représenter plus de 5 milliards d’euros. Pivert vise à être contributeur de ce chiffre à hauteur de 20%, soit 1 milliard d’euros et permettra de créer 5 000 emplois en 10 ans.

Retrouvez d'autres infos dans le dossier spécial de Cetim infos n°213 de mars 2011 sur les investissements d'avenir.

Contact :

sqr@cetim.fr

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