La voiture autonome et connectée bouleverse toute la chaîne de valeur traditionnelle de l'industrie automobile. Et les industriels du secteur ont déjà pris les devants comme l’atteste la note de veille « Véhicules autonomes et connectés - les acteurs ».
Avec l’émergence de la voiture autonome et connectée, la chaîne de valeur traditionnelle de l'industrie automobile est bouleversée. Les industriels du secteur revoient leur stratégie et de nouveaux acteurs entrent en piste. La note de veille « Véhicules autonomes et connectés - les acteurs » dévoile cette mutation.
Une industrie en pleine transformation
Dans les années à venir les véhicules autonomes et connectés vont modifier les normes sociales et commerciales existantes. Ils vont nécessiter de nouveaux modèles commerciaux autour de la « Mobility as a Service (MaaS) » et la cybersécurité va devenir un enjeu majeur lorsque les véhicules vont se connecter et interagir entre eux, et communiquer avec les infrastructures ou encore avec un certain nombre de systèmes tiers en ligne.
Aujourd'hui les fabricants d'équipements d'origine (OEM) dominent toujours le secteur. Cependant, alors que les fournisseurs de logiciels, de composants intégrés ou encore de capteurs voient leur importance décuplée, les acteurs du numérique et de l’intelligence artificielle revendiquent une place de choix pour ces nouveaux véhicules. Dans ce contexte, bon nombre d'industriels multiplient les rachats ou les partenariats afin de peser dans un secteur en recomposition avec deux stratégies différentes. Les constructeurs traditionnels visent une automatisation progressive et les acteurs du numérique se concentrent, pour leur part, directement sur les véhicules autonomes de niveau 4 (automatisation élevée ) et 5 (véhicule complètement autonome) sur l’échelle de la « SAE International Classification ».
Les budgets engagés vont de pair avec cette mutation. Ainsi, selon le cabinet de conseil américain AlixPartners, l’investissement dans l’automatisation de niveau 4 a été, au niveau mondial, de 56 milliards de dollars en 2018 et va fortement augmenter dans les prochaines années. Si les leaders actuels s’appellent Waymo (pôle « véhicule autonome » de Google) et General Motors, les industriels français ont leur carte à jouer. Ils disposent pour cela d’un atout : un écosystème d'équipementiers fortement impliqués dans l'intelligence artificielle.
La note de veille revient par ailleurs sur le rôle des acteurs publics français comme les pôles de compétitivité et des laboratoires de recherche.
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Ce thème est également abordé dans le « Dossier du Cetim infos N°243 d'octobre 2018 » à retrouver sur notre site.