Jean-Marc Ayrault en visite à l’IRT Jules Verne

15/10/2012
Ayrault IRT Jules Verne cetim

Le Cetim a accueilli le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors de sa visite de l’Institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne à Bouguenais (Loire-Atlantique). L’occasion de mettre en avant les projets du Centre sur l’assemblage multimatériaux et les composites.

Initiant une série de déplacement dans le cadre de la réflexion gouvernementale sur la compétitivité, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, est venu visiter, lundi 15 octobre 2012, l’IRT Jules Verne, un établissement d’excellence né des investissements d’avenir. Accompagné du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, de la ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique, Fleur Pellerin, et du Commissaire général à l’investissement, Louis Gallois, le premier ministre a, à cette occasion, rappelé le succès de cet IRT qui a été le premier à être labellisé.

« Si le nez du futur A350 est en matériaux composites, c’est grâce au travail collectif réalisé depuis plusieurs années, sur votre site, par des grandes entreprises et des grands groupes industriels mondiaux, a déclaré Jean-Marc Ayrault. Je pense bien sûr à Airbus, mais aussi à des groupes comme Daher, implanté sur plusieurs sites français, comme à des PME locales. Je pense à Coriolis, aux ACB, à Loiretech, et aux chercheurs du pôle universitaire de Nantes, du Mans, de l’École Centrale des Mines, des universités, des Instituts de Recherche Technologique. »

Une ligne composite

À cette occasion, Philippe Choderlos de Laclos, directeur général du Cetim, a présenté le projet de ligne pilote haute cadence pour pièces en composites destinées à la filière automobile. Cette plateforme représente un investissement de 13,4 millions d’euros financés par la région des Pays de la Loire, l’IRT Jules Verne et le Cetim.

Cette ligne pilote vise à répondre au défi de l’allègement des véhicules, indispensable à la réduction du taux de CO2. En effet, Il faut gagner environ 200 kg par véhicule pour satisfaire, d'ici à 2020 aux normes de rejet de CO2 voulues par Bruxelles.

Pour espérer de tels gains, les constructeurs doivent s'attaquer à ce qui pèse lourd, c'est-à-dire les pièces structurelles comme le châssis et l'habitacle, qui représentent un tiers du poids total. L’intégration des composites dans les pièces semi-structurelles et structurelles automobiles est déjà à l’étude chez de nombreux acteurs internationaux, notamment en Allemagne et au Japon. Pour rester dans la compétition mondiale, les constructeurs français doivent donc disposer de réponses aux défis du composite au plus tard en 2015.

« La France est leader technologique en composites pour l’aéronautique, a déclaré Philippe Choderlos de Laclos. L’objectif du Cetim est d’irriguer les industries mécaniques en composites économiquement compétitifs, mais néanmoins performants et créer ainsi des alternatives industrielles ramenant les fabrications en France. Pour cela, le chemin passe par l’automobile, école d’exigence dans la production de série, synonyme de technicité et d’efficacité. »

Conçue avec l’École Centrale de Nantes et réalisée dans le cadre de l’IRT Jules Verne, en partenariat avec les constructeurs PSA, Renault, les équipementiers tel Faurécia, et Compose (PME du GIE Albatros spécialisée dans l’industrialisation de pièces plastiques et composites), cette ligne pilote est installée dans les locaux du Cetim sur le site du Technocampus EMC2.

Ce travail sur les composites trouve sa dynamique autour des deux grandes dominantes liées à l’allègement des structures et au développement des composites en mécanique notamment pour le secteur des transports, de l’automobile et des engins mobiles.

Il intègre la mise en place du laboratoire commun pour la voiture composite qui réunit le CNRS, l’École Centrale de Nantes et l’ENS Cachan. Objectif : rendre possible la fabrication et la mise sur le marché de la voiture de série à structure composite dès 2020.

Il vient compléter le lancement du grand projet sur l’assemblage multimatériaux qui consacre 12 millions d’euros sur quatre ans au calcul et à la simulation des assemblages collés, aux composants d’assemblage innovants, aux démonstrateurs dédiés à l’automobile, etc.

Contact :

sqr@cetim.fr

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