Apprentissage rapide, facilité d’exécution, exploitation aisée des fonctions avancées, moindre fatigue des opérateurs, risque d’erreur réduit, etc. : telles sont quelques-unes des qualités d’une bonne interface entre l’homme et sa machine. Un élément essentiel de productivité.
Comment réaliser une bonne Interface Homme Machine (IHM) ? C’est à cette question que répond l’étude du Cetim sur l’ergonomie des IHM. Réalisée à la demande des fabricants de machines pour l’agroalimentaire, ce document, dont les résultats sont publiés dans un ouvrage de la collection Performances du Cetim (9Q247), s’applique aux équipements de suivi de fabrication. « L’ouvrage a été rédigé afin de répondre aux obligations réglementaires de la directive Machines qui fixe les exigences essentielles de santé et de sécurité, déclare Élodie Falconnet du Cetim. Les exemples cités, issus de l’industrie agroalimentaire, sont applicables à tout type de machine ».
Si les avantages d’une bonne IHM sont évidents (apprentissage rapide, facilité d’exécution, exploitation aisée des fonctions avancées, moindre fatigue des opérateurs, risque d’erreur réduit, etc.), « les dangers d’une mauvaise IHM sont multiples », insiste Élodie Falconnet. Parmi ceux-ci : le rejet pur et simple de la machine par les utilisateurs, un apprentissage coûteux, une productivité moindre, une utilisation incomplète, des coûts de maintenance en hausse, une perte de crédibilité, etc.
Qui dit IHM dit aussi écran de visualisation. « L’information affichée doit être claire, discernable, concise, cohérente, détectable, lisible, compréhensible », continue Élodie Falconnet.
Enfin, le vocable IHM désigne encore les pupitres de travail comportant des dispositifs de signalisation et des organes de service. « Leur conception doit aussi satisfaire les normes relatives à la sécurité des machines », conclut Élodie Falconnet.
Retrouvez également un article sur les IHM dans Cetim infos n° 226 de juin 2014.