Le projet d'Institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne, à Nantes, a été retenu par l'État au titre des investissements d’avenir. Un succès pour tous les partenaires du projet mobilisés autour des technologies avancées de production.
C’est parti pour le projet d’Institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne. Retenu par l’État au titre des investissements d’avenir, son objectif est de devenir une des références mondiales en matière de technologies avancées de production pour les matériaux composites, métalliques et les structures hybrides.
Porté par le Pôle de compétitivité EMC2, Technocampus EMC2 et l’université Nantes-Angers-Le Mans, le projet soutenu par le Conseil régional et la CCIR des Pays de la Loire ainsi que Nantes Métropole compte, de nombreux partenaires. Outre le Cetim, sont présents, côté industrie : ACB, Aerolia, Airbus, Alstom Power, Daher Socata, DCNS, EADS, Faurecia, Hydrocean, PSA, Segula, STX Europe. Côtés universitaires : Pres Unam, GIP Gemac, l’école Centrale de Nantes, l’école des Mines de Nantes, l’université de Nantes-Polytech’ Nantes, l’Icam, LAUM - Université du Maine, le CNRS, Ifsttar, le CEA.
De nombreuses PME participent également au projet via les réseaux du Pôle EMC2 et la CCIR. Au-delà, c’est tout un territoire qui est mobilisé. L’IRT Jules Verne qui sera implanté sur le site de Bouguenais, s’appuiera en effet sur les plates-formes Technocampus EMC², Technocampus Océan et le Centre industriel de réalité virtuelle. Il occupera jusqu’à 60 000 m² avec un campus universitaire de 1 000 étudiants et un « Training Center ». Des sites satellites au Mans et à Saint-Nazaire contribueront également à la réalisation des projets.
Vaste ensemble, l’IRT Jules Verne doit ainsi, à terme, compter un millier de personnels de recherche, dont un tiers en propre. Il permettrait la création de 5 000 emplois et la préservation de 3 millions d’emplois industriels. Le budget prévisionnel de près de 500 millions d’euros est en grande partie apporté par les industriels (150 millions d’euros). Une somme équivalente doit être apportée par l’État. Le reste provient de la Région Pays de la Loire et des collectivités territoriales.
Outre sa participation à Technocampus EMC2, le Cetim va plus particulièrement s’intéresser, dans le cadre de l’IRT Jules Verne, au développement de composites dédiés à des fabrications en grandes cadences pour les transports terrestres.
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