L'examen de la conduite forcée de la centrale hydroélectrique du Pas-du-Loup, dans les Pyrénées orientales, a nécessité le recours à trois outils de contrôle non destructif : l'AFCM, les ultrasons TOFD et les multiéléments. Retour sur une expertise minutieuse !
Pour inspecter la conduite forcée de la centrale hydroélectrique du Pas-du-Loup (66), Hydrostadium a préféré jouer la carte de la continuité. «Nous avons naturellement sollicité le Cetim parce que l'agence Hydrostadium d’Annecy a fait réaliser une expertise similaire qui avait donné entière satisfaction», déclare Yann Fage, ingénieur génie civil d'Hydrostadium chargé de cette expertise.
Intervenant à l'occasion d'un arrêt technique de la centrale, les experts du Cetim ont pénétré la conduite afin d'identifier les parties à réexaminer de manière approfondie. L'exercice fut acrobatique dans cette conduite de 1,3 mètre de diamètre. Il a même fallu l'aide de cordistes pour assurer les techniciens dans les parties en forte déclivité.
La deuxième opération a consisté à mesurer, de l'extérieur, par sondage classique par ultrasons, l'épaisseur résiduelle de la tôle et de la peinture du tuyau tous les 6 mètres. La technique des ultrasons multiéléments a été utilisée sur les parties identifiées préalablement comme potentiellement corrodées.
Enfin, l'examen des soudures à la subdivision de la conduite forcée en trois parties, a nécessité l'emploi de trois types de contrôle différents (les ultrasons TOFD, l'ACFM et les ultrasons multiéléments). Objectif : examiner des soudures pratiquées avec des techniques différentes. Au final, l'ouvrage s'est révélé en bon état malgré son âge.
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