Contrairement aux grandes entreprises, beaucoup de PME ont du mal à définir une gestion efficiente de leurs stocks. Pourtant là aussi, les gains peuvent être considérables.

« Nous sommes régulièrement contactés par des entreprises qui, sous la pression de leur responsable de gestion, voire de leur banquier, doivent impérativement réduire leurs stocks de produits et de matières premières pour améliorer, dans les plus brefs délais, leurs besoins en fonds de roulement », explique Yves Bouvier du Cetim.

Problème récurrent lié au décalage de trésorerie entre l’entrée des recettes et les sorties financières, les besoins en fonds de roulement des entreprises se sont bien sûr accentués avec la crise. Résultat : c’est, souvent dans l’urgence, sous la pression des financiers que les experts du Cetim doivent intervenir pour aider les PME et les PMI à passer des caps difficiles.

« Si beaucoup de grandes entreprises ont pu faire jouer leur poids et leur rôle de donneurs d’ordres pour limiter rapidement leurs stocks de matière et de produits, les PME et les PMI n’ont, de fait, pas disposé des mêmes arguments ni des mêmes outils pour améliorer rapidement leur trésorerie par une optimisation des stocks et des flux », continue Yves Bouvier du Cetim.

L’action entreprise vise alors justement à introduire dans des délais brefs (de 2 à 10 jours selon la taille de l’entreprise et l’importance de ses stocks) des outils et des méthodes de gestion permettant de fluidifier le processus de production afin de réduire le poids financier des stocks et de dégager ainsi des liquidités pour faire face aux nécessités.

Et ça marche !

« Nous sommes intervenus dans un atelier de 50 personnes spécialisé en pièces aéronautique où les encours ont pu être réduit de 20% », confirme Bruno Jaffré, du Cetim.

Une autre action réalisée dans une entreprise de fabrication de vérins employant 160 personnes a permis de réduire le besoin en fonds de roulement de 300 K€ par la simple réduction des stocks et des en-cours.

La démarche

• La démarche de réduction des stocks consiste d’abord à analyser l’état des stocks, leur mode de gestion et à classer les produits et les matières en fonction de leurs coûts et de leur niveau de consommation.
• L’analyse permet de mettre rapidement et simplement en lumière les effets générateurs de stocks et encours d’où l’on tire les bénéfices potentiels d’une réorganisation.
• Une fois le classement opéré, un plan d’action touchant les flux de production, la logistique interne et les approvisionnements, est présenté et un accompagnement à la mise en place des nouvelles mesures est proposé.

Bien sûr, l’action des experts du Cetim ne s’arrête pas là et c’est aussi, dans certains cas, la reconception de la gestion de production en privilégiant les flux tirés (introduction du kanban, management visuel, etc.) qui peut être proposée.

Renseignements :

Bruno Jaffré

Tél. : 03 44 67 30 79

sqr@cetim.fr