Équipements pour la construction : l’embellie en 2011

Equipements Autres transports
10/04/2012
Bohrer Alain

En 2011, les entreprises regroupées au sein du syndicat des équipements pour la construction, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention (Cisma) ont connu une hausse du chiffre d’affaires de 30 %. Une embellie après une chute jugée vertigineuse en 2009 et un léger redressement en 2010 .

Après un recul sans précédent de 43% en 2009 et une progression de 13% en 2010, la production des adhérents au syndicat des équipements pour la construction, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention, autrement dit le Cisma, connaît une embellie en 2011 : +30%. Le chiffre d’affaires atteint ainsi 7,06 milliards d’euros, dont 2,47 milliards sur le marché intérieur (+57%) grâce au renouvellement du parc français de matériels. Le taux d’export (65% du chiffre d’affaires, soit 4,58 milliards d’euros) est en léger recul par rapport à l’année précédente. Quant aux importations, elles ont connu une hausse de 31% pour s’établir à 4,84 milliards d’euros, ce qui montre que le marché français a été fortement demandeur d’équipements.

Il convient toutefois de distinguer dans ces résultats globaux, des réalités différentes selon les secteurs d’activité. La production de biens d’équipements pour le BTP, soit 2,89 milliards, est en croissance de 23%. Le taux d’export (72%) place ce secteur en tête des sociétés exportatrices de la mécanique. À noter aussi, une forte accélération dans le secteur de la manutention avec des ventes en France de biens d’équipements qui ont bondi de 70% (1,20 milliard d’euros), et une nette amélioration dans le secteur de la métallurgie qui enregistre, après deux années difficiles, une production sur le marché intérieur de 164% (0,46 milliard d’euros).

Le Cisma peut aussi se targuer d’un effectif en progression (+1%) pour atteindre 30 548 personnes. Selon Alain Bohrer, son président (notre photo), « les trois premiers trimestres 2011 ont été particulièrement actifs, tant en France qu’à l’international. Mais le dernier trimestre a connu un ralentissement des prises de commandes lié aux incertitudes de l’économie mondiale notamment sur l’évolution de la dette souveraine dans la zone Euro ».

sqr@cetim.fr

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