Indispensables à la production et d’un usage quotidien, les consommables d’ateliers (dégraissants, lubrifiants, etc.) et leur élimination dans le respect des normes et des règlements coûtent chers. Leur optimisation peut permettre de réaliser des gains non négligeables tant aux niveaux des produits (acquisition, utilisation, élimination) que des procédés de fabrication.
« En fonction de la taille de l’entreprise, de son secteur d’activité, des procédés spécifiques qu’elle utilise et du volume de déchets à traiter, le poste comptable des consommables peut finir par peser lourd dans le bilan d’une entreprise », confirme Jérôme Ribeyron du Cetim.
Des solutions simples
Pour optimiser l’utilisation des consommables, des solutions simples et faciles à mettre en œuvre existent. En quelques jours d’étude, les experts du Cetim permettent ainsi d’économiser parfois quelques milliers d’euros par an tout en accompagnant l’entreprise sur les chemins de l’excellence.
Spécifique à chaque cas, l’étude passe au préalable par un état des lieux et une analyse sur site des procédés de fabrication utilisés et des performances technique, économique et environnementale obtenues. Cette analyse prend évidemment en compte le nombre d’arrêts des machines et de pannes mécaniques dus, par exemple, à des manques de lubrifiant ou à une mauvaise adéquation entre le lubrifiant, l’état des machines et le procédé utilisé. Elle inclut aussi le mode de traitement des déchets (stockage, enlèvement etc.).
La règle des 20/80
À l’issue de cette analyse, un plan d’actions portant principalement sur les actions produisant immédiatement le plus d’effets est élaboré. Les produits de substitution ; les solutions alternatives au dégraissage ; les bonnes pratiques en matière d’optimisation des procédés ; l’analyse et la mesure de l’état des lubrifiants (dégradation, contamination) ; la réduction des consommations d’eau et des flux polluants ; la diminution de la consommation de produits chimiques ; le choix de traitement des effluents, etc. : tout est passé en revue.
Mais c’est au final, la règle générale de la sélection des 20% d’actions générant 80% des économies qui est privilégiée.
L’entrepreneur a ainsi face à lui un plan d’actions chiffrées et hiérarchisées, véritable outil d’aide à la décision.
En fait, « l’expérience montre qu’outre les résultats factuels et les gains importants, enregistrables sous six mois, qui sont réalisés, c’est aussi toute une dynamique environnementale centrée sur la recherche des gains et une meilleure productivité qui est enclenchée », continue Jérôme Ribeyron.
Un moyen aussi de fédérer les équipes et d’engager les collaborateurs sur des actions porteuses et motivantes.
Contact : Jérôme Ribeyron
Tél. : 04 77 79 41 44
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