Produire des pièces composites en grande série et à des cadences autorisées pour l’automobile est désormais une réalité.
Concrétisation de cette réalité ces dernières semaines avec le premier succès international signé par le procédé Quilted Stratum Process (QSP). Une aventure commencée en avril avec la visite au Technocampus composites d’une délégation chinoise de la région du Liaoning conduite par Pinette Emidecau Industries (PEI), le partenaire du cetim avec LoireTech et Compose, venue acquérir la technologie QSP. Une région qui abrite Faw Plate. L’entreprise, filiale du 3e constructeur automobile chinois Faw, est en quête de partenariats en Europe pour accélérer ses développements autour du véhicule électrique. Et la production de pièces composites participe à cette ambition ; La robustesse et la pertinence du procédé QSP était ainsi à démontrer. De nombreuses négociations ont émaillé ensuite l’année avec notamment en juillet une première phase consistant à concevoir et fabriquer une centaine de prototypes de pare-chocs automobiles arrières. Signature à la clé !
Une réussite qui a vu le jour avec la preuve supplémentaire du potentiel du procédé, le dernier démonstrateur développé par le Cetim. En partenariat avec la société Snop, spécialisée dans l’emboutissage, le centre a conçu et industrialisé une poutre de pare-chocs en composites 30 % plus légère que son équivalent en métal et autorisant des cadences de 300 000 pièces par an. Plus encore, non seulement la pièce est plus légère, condition nécessaire en regard des normes anti-pollution, mais ses caractéristiques et ses performances mécaniques optimisées répondent aux standards imposés sur ce type d’équipement (ECE42, CEE-R42, EuroN-CAP standards).
Une illustration avec une vidéo réalisée en 2017.