Les huit derniers mois de 2012 ont marqué un ralentissement de l'activité des entreprises adhérentes du Cisma. Les prévisions 2013 sont très incertaines.
Après une année 2011 et les quatre premiers mois de 2012 marqués par une relance de l'investissement et le renouvellement des flottes de matériels, la fin de l'année 2012 a connu un ralentissement, voire un quasi arrêt de l'activité pour les entreprises adhérentes du Cisma. Tel et le constat dressé par Alain Bohrer, Président du Cisma, à l'occasion de la conférence de presse annuelle qui s'est tenue le 28 mars 2013. Rappelons que le syndicat des équipements pour la Construction, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention est la plus importante organisation professionnelle de la FIM avec 200 adhérents.
Sur le marché intérieur, la production en 2012 a ainsi diminué de 9 %. Une baisse en partie compensée par la croissance de 4 % à l'exportation. La situation s'avère contrastée suivant les trois secteurs d'activité couverts par le Cisma : - 2 % dans le BTP, + 2 % dans la manutention et -3 % dans la sidérurgie.
Quant aux perspectives, Alain Bohrer indique : « une faible majorité de nos adhérents estime que leur carnet de commandes est correct, d'autres reconnaissent une sous-utilisation de leur capacité de production ». L'année 2013 ne s'annonce pas ainsi sous les meilleurs auspices, sauf à espérer un hypothétique redémarrage de la zone euro.
Pour autant, la conférence de presse a été l'occasion de rappeler le rôle essentiel des entreprises adhérentes du Cisma dans l'efficience de leurs clients. Exemples à l'appui, les représentants d'Alstef, Fayat, Fenwick-Linde, Fives et Metso ont ainsi témoigné de l'importance de concevoir et de produire en France pour rester innovants et améliorer la compétitivité de leurs clients.
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