Malgré un contexte tendu, le Centre Technique des Industries Thermiques et Aérauliques conserve des indicateurs financiers positifs qui vont permettre de poursuivre la stratégie d’investissements.
Avec 11,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011, le Centre Technique des Industries Thermiques et Aérauliques (Cetiat) a connu une baisse relative de son activité de 2 %. La diminution des prestations réalisées atteint, elle, 3 %.
Malgré cela, le Centre conserve une capacité d’autofinancement de 791 000 euros autorisant la mise en service du banc microdébit liquide dont les applications concernent notamment la synthèse en microréacteurs, le dosage de composants et l’analyse chimique. Autre investissement, la plate-forme multifonctions et multiénergies qui permettra de faire face aux exigences de la performance énergétique des bâtiments.
Pour Frédéric Bruyère, président du Cetiat, la stratégie « est également basée sur des partenariats en matière de R&D, et sur la création d’organismes répondant à de grandes problématiques du secteur industriel ». Le maillage partenarial reste un objectif fort. Il passe par la recherche d’accords structurants avec d’autres entreprises ou organismes techniques comme les fournisseurs d’énergie, les acteurs du monde de la construction (CSTB, CTI de la construction), et également des laboratoires universitaires (Cethil, Lasie, Mines ParisTech, etc.) pour des partenariats collaboratifs.
Pour le Centre, la fin de l’année 2011 a été marquée par la formalisation du contrat de performances qui va guider l’action durant la période 2012/2015. « Nous avons engagé une réflexion pour formaliser l’avenir du Cetiat », commente Bernard Brandon, directeur général. Cette réflexion se décline en des thèmes stratégiques comme la qualité de l’air intérieur ou le développement de systèmes multifonctions et multiénergies. De nouveaux accords de partenariats pluriannuels vont être conclus afin de préserver et d’accentuer le rôle du Cetiat comme catalyseur d’innovations.
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