Dire que la journée « les CND en mouvement » qui s’est déroulée à Senlis le 26 septembre 2013 a bien marché est un euphémisme. La centaine d’industriels participants sont venus avec des questions précises, un réel enthousiasme et des convictions. Ils l’ont dit en « on » comme en « off ». Retrouvez en images les moments forts de la journée et l’interview de chefs d’entreprises convaincus et passionnés !
J’y vais, j’y vais pas ? Et, si oui, comment ? Telles sont, en substance, les questions auxquelles la centaine d’industriels présente lors de la journée CND innovants du Cetim ont souhaité obtenir des réponses. Un intérêt qui, au-delà de la simple présence et l’écoute attentive, s’est traduit par une participation active lors des débats, dans les ateliers et lors de la table ronde.
Il est vrai que, de l’avis de tous, les besoins mécaniciens évoluant (des contrôles plusrapides plus précis, avec traçabilité, etc.), les technologies CND innovants connaissent un intérêt et un essor sans précédent. Côté environnement, c’est clair ! Certaines technologies de contrôle non destructif ne correspondent plus aux demandes actuelles. D’autres ne sont plus assez précises et le Tofd, la thermographie infrarouge ou les ultrasons multiéléments offrent, par exemple, des perspectives nouvelles aux entreprises qui, au-delà de la réglementation et des desiderata des donneurs d’ordres, poussent leur avantage pour gagner en référence et en qualité.
Et c’est bien ce qui, en toile de fond, a enrichi les débats. Comment faire des CND innovants un avantage concurrentiel certain ? L’association des Instituts Carnot CEA List et Cetim au sein de la plateforme CND de Capme’Up, l’alliance Carnot pour l’innovation en PME, en est la concrétisation. L’objectif en la matière : aider les entreprises à intégrer les CND innovants en alliant recherche, simulation et accompagnement sur le terrain avec en outre une plateforme de tests à la disposition des PME/ETI. Chacun peut venir avec sa pièce pour assister à des démonstrations encadrées par des experts.
L’accompagnement dans la durée, c’est l’appui incontournable que l’entreprise Cameron a tenu à mettre en avant dans sa démarche pour l’intégration de la technologie TOFD en 2004 et son industrialisation dans toutes les filiales du groupe. Pour 2014, le programme est fait ! L’entreprise veut, en outre, y associer les ultrasons multiélément.
Chez Lufkin France, la problématique est différente. L’entreprise souhaite remplacer l’attaque Nital (opération lourde avec des risques environnementaux) par un procédé plus simple et une exploitation plus rapide des données collectées. C’est ce qui a été fait avec l’adoption et l’adaptation du bruit Barkhausen à la problématique particulière de l’entreprise : la détection dans les engrenages de défauts de surchauffe à la surface de dents rectifiées.
À l’issue de ces présentations, la demande en rendez-vous particulier pour bénéficier de l’appui du programme Capme’Up a bien montré la pertinence d’une offre qui commence, avant tout, par des échanges techniques et de la qualification des besoins.
Parmi les nombreux événements qui ont ponctué cette journée, les applications pratiques ont, c’est sûr, beaucoup passionné. Quant à la table ronde de clôture, les débats animés ont montré, une fois de plus, que les industriels présents sont venus pour comprendre et … se décider.
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