L’activité des industries mécaniques est restée soutenue en 2012 avec un chiffre d’affaires en hausse de 2,8 %. Pour 2013, la hausse ne devrait pas dépasser 0,8%, ce qui n’empêche pas la mécanique de prévoir des investissements productifs et le renouvellement de 40 000 postes par an.
Avec 113,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés en 2012 dans un environnement particulièrement difficile (soit une hausse de 2,8 % par rapport à 2011), le bilan des industries mécaniques n’est finalement pas si mauvais, a estimé, le 27 février 2012, Jérôme Frantz, président de la FIM, lors de la présentation à la presse des résultats des industries mécaniques en 2012 et des perspectives pour 2013. Ce relatif dynamisme est principalement dû à quelques secteurs clients des filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie qui ont permis de tirer la croissance vers le haut. L’export a connu une progression similaire avec 2,9 % de croissance par rapport à 2011 pour atteindre 46,5 milliards d’euros.
À cause de cette conjoncture et d’un changement dans les codes NAF, les effectifs des industries mécaniques ont légèrement diminué en 2012 pour atteindre 628 000 salariés, ce qui représente tout de même environ 20 % de l’emploi industriel.
Pour 2013, les prévisions de croissance de la zone France ayant été revues à la baisse, celle de l’activité mécanicienne ne devrait pas dépasser + 0,8 %. Pour autant, l’investissement productif des entreprises devrait tout de même croître de 3 %.
Cette relative stagnation n’empêche pas les entreprises d’embaucher ne serait-ce que pour pallier aux départs à la retraite. « Nous avons besoin de quelque 40 000 nouveaux collaborateurs par an dans nos entreprises pour stabiliser les emplois », a indiqué Jérôme Frantz. Problème : la mécanique embauche, mais ne trouve pas de personnel.
D’où bien sûr cette vaste campagne « la mécanique en France bien plus qu’une industrie » qui vise notamment à sensibiliser les jeunes aux métiers de la mécanique et à permettre à nos entreprises de continuer à concevoir et produire en France. Les premières « Assises So Mécanique » qui ont rassemblé, le 6 février 2013, 500 personnes à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), ont su montrer les atouts et le dynamisme d’un secteur résolument tourné vers l’avenir, mais dont le vivier de compétences court le plus grand risque.
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