Aéronautique : une stratégie de rupture

Aéronautique
06/12/2011
Avion veille 12 2011

Le congrès aéronautique de Toulouse a consacré les mutations et ruptures de la filière. Rupture économique d’abord avec l’indispensable regroupement des sous-traitants pour atteindre la taille critique. Rupture technologique ensuite avec des thèmes forts sur l’acoustique, les composites, la simulation, la céramique dans les moteurs… À lire dans cette nouvelle note de veille du Cetim.

Ruptures, mutations, tailles critiques : aux grands maux les grands remèdes, les intervenants au 11e congrès aéronautique qui s’est tenu le 15 novembre 2011 à Toulouse ont présenté les évolutions économique et technologique d’un secteur qui va connaître dans les prochaines années des changements importants.

L’heure ici n’est pas au pessimisme ! 2011 a été d’ailleurs dans ce domaine une année particulièrement faste avec une « explosion » des commandes. Les perspectives pour les années à venir sont bonnes. Du côté des marchés justement, les implantations à l’étranger ont été bénéfiques aux entreprises. Pour certaines, elles se sont mêmes accompagnées d’un renforcement des équipes sur le territoire national.

Côté sous-traitance, c’est la notion de taille critique qui, une fois encore, a été mise en avant. Pour obtenir un marché, les sous-traitants devront être capables de présenter un chiffre d’affaires minimal d’environ 200 millions d’euros. À charge pour eux de s’organiser en conséquence.

Les ruptures technologiques annoncées sont, elles-aussi, à la hauteur des enjeux tant environnementaux que de sécurité. L’amélioration de l’acoustique des avions afin de diminuer le bruit perçu à proximité des aéroports en est un exemple. Les avancées en la matière passent par des simulations affinées. Le recours aux matériaux composites est bien sûr à la une de l’actualité. Leur utilisation doit encore être accentuée. Ils pourraient notamment servir pour des encadrements de portes, des ferrures, etc.

Mais, l’évolution des procédés de fabrication des composites et leur industrialisation doivent aller de l’avant (procédés RTM, tissage 3D, composites à matrice céramique, etc.). Les PME ont aussi sur ces marchés des places à se faire notamment pour les composites de petites dimensions.

L’avion électrique et les biocarburants n’ont pas été oubliés non plus par les intervenants au congrès. Car là aussi des perspectives se dessinent déjà à l’horizon.

Plus d’informations dans cette note de veille en téléchargement gratuit. Retrouvez toutes les notes de veille du Cetim dans notre Mécathèque sur Cetim.fr.

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