Pour coller à l’instabilité des marchés et à l’incertitude de l’avenir, les responsables du GIE Acamas ont enrichi leur démarche. Objectif : donner plus de mobilité stratégique aux PMI pour inscrire les stratégies dans une optique de changements fréquents, de valeur et d’utilité.

Opérationnelle depuis 2006, l’action Acamas, pilotée par la FIM avec le soutien du Cetim, a largement gagné son pari : permettre aux entreprises de rebondir en les accompagnant dans la redéfinition de leurs stratégies et la mise en œuvre du changement. Un succès à nouveau exprimé par les dirigeants de PMI lors du dernier Forum Acamas pour la région Île-de-France qui a réuni, le 9 avril 2013, quelque soixante-dix participants.

L’occasion pour les promoteurs du programme de tirer un bilan des opérations réalisées et de présenter les nouvelles actions mises en place afin de rendre les entreprises plus agiles dans un environnement instable et incertain.

Côté bilan, l’action Acamas a d’ores et déjà permis d’accompagner près de 1 000 entreprises dans une démarche d’anticipation et de changement. L’opération, qui réunit les différents partenaires impliqués directement sur le terrain (Conseils régionaux, Direccte, Comité Mécanique, filières, etc.), a su, jusqu’ici, mobiliser dix-huit régions et obtenir des financements pour 35 actions et 1126 entreprises.

Maximiser la valeur d’échange

Pour aller plus loin, les responsables d’Acamas ont mis en œuvre des outils pour donner aux entreprises l’agilité nécessaire pour faire face à un monde particulièrement changeant.

« Il n’est plus possible de garantir une pérennité suffisante des plans stratégiques, explique Michel Mousset, délégué général du GIE Acamas. Il faut bâtir des scénarios alternatifs afin d’évoluer rapidement dans cet environnement instable et incertain. Et ce, tout en conservant le sens donné à la trajectoire du développement ! »

Les enrichissements apportés visent notamment à maximiser la valeur d’échange de l’entreprise avec ses clients et à élargir les potentiels, au-delà des produits et services, aux fonctions, usages, etc. Le but : rendre l’entreprise plus indispensable dans des environnements de marchés. « Il s’agit ici, à l’exemple de Michelin qui fabrique des pneus, vend des cartes, des guides et des GPS, de faire évoluer les entreprises dans des champs utiles et ouverts offrant plus d’opportunités profitables ! », poursuit Michel Mousset.

Un programme qui ne manque ni d’ambition … ni de mobilité !

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