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2010-2011: le rebond mécanicien ?

23/03/2011

Tirée par les exportations, la mécanique française a connu en 2010 une hausse du chiffre d’affaires de 3,9 % par rapport à 2009. Une amélioration et des perspectives qui passent encore et toujours par l’innovation, la dynamique des réseaux et de nouvelles coopérations.

Certes, nous ne sommes pas tirés d’affaire, mais l’amélioration est palpable. C’est ce qu’il ressort des données 2010 de l’activité des industries mécaniques présentée par Jérome Frantz, président de la Fédération des industries mécaniques (FIM) le 15 mars 2011.

L’exportation est en hausse

Une amélioration qui se retrouve dans le chiffre d’affaires global des industries mécaniques qui a atteint 101, 2 milliards en 2010 avec un point fort à l’exportation. Le volume des ventes a ainsi progressé de 9,4 % à l’international.

En 2011, la mécanique française se place ainsi au 6e rang mondial derrière les États-Unis, l’Allemagne, la Chine, le Japon et l’Italie.

Reste évidemment le point noir de l’emploi. Les industries mécaniques, premier employeur industriel de France, ont vu baisser leurs effectifs de 4,8 % en 2010. Le secteur compte 620 000 salariés ce qui représentent environ 20 % de l’emploi industriel.

Pour recréer de l’emploi et améliorer encore les comptes, il faut donc poursuivre les efforts d’amélioration, s’appuyer sur les réseaux de recherche et de développement et nouer des alliances pour obtenir rapidement des compétences complémentaires et mettre de nouveaux produits plus rapidement sur les marchés.

L’exemple Etna Industrie

C’est notamment la recette préconisée par Carole Gratzmüller, directeur général d’Etna Industrie. Malgré la crise, l’entreprise qui réalise quelque 7 millions d’euros de chiffre d’affaires a poursuivi ses efforts de recherche et développement. Elle y a consacré 17 % de son chiffre d’affaires en 2010.

Etna Industrie organise sa politique d’innovation autour de trois axes principaux : la veille technologique et l’intelligence économique ; le lien privilégié qu’elle entretient avec le Cetim ; et l’organisation de partenariats pour une mise en commun de compétences complémentaires.

« Face à la concurrence mondiale, les entreprises ne peuvent plus gagner seules, indique Carole Gratzmüller. Etna Industrie s’associe et développe des alliances avec les centres techniques (le Cetim, le LRCCP, etc.), des entreprises à compétences complémentaires (électronique, informatique, matériaux nouveaux, etc.), des laboratoires de recherche, des universités ou des grandes écoles (Ensam, Ifma, Enim, CRPHT, etc.). Ainsi, les recherches sont partagées pour développer de nouveaux produits ou procédés et chaque entreprise aboutit à des applications qui lui sont propres ».

Etna Industrie réalise 50 % de son chiffre d’affaires à l’export et a déposé 204 brevets depuis sa création.

Contacts :

www.fim.net

sqr@cetim.fr

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