Les contraintes environnementales ont poussé Lufkin France à changer de méthode de détection des brûlures de rectification des pignons d’engrenage. L’attaque Nital a ainsi été avantageusement remplacée par la mesure du bruit Barkhausen, une méthode de contrôle non destructif.

 «  Certains clients nous imposent la détection de contraintes résiduelles en sous-couche à 100 % des pièces commandées (ex : EDF sur les projets nucléaires), ce qui est impossible à obtenir avec la méthode chimique, et d’autres nous demandent de nous assurer que nous ne produisons pas de brûlures en surface créant des zones revenues dues à la rectification », déclare Marcel Argenton, responsable qualité. C’est la raison pour laquelle, Lufkin France a choisi de remplacer l’attaque Nital par la mesure ferromagnétique (ou bruit Barkhausen) qui assure une meilleure détection des brûlures, une mise en œuvre plus simple et une exploitation plus rapide des données collectées.

Ne bénéficiant pas d’expérience dans cette technique, l’entreprise s’est alors appuyée sur les experts du contrôle non destructif du Cetim afin de se former et de définir une procédure de tests.

C’est aujourd’hui chose faite !

Lufkin France souhaite dorénavant adapter son outil de CND aux dents hélicoïdales et automatiser le contrôle de 100 % des pièces produites dans son usine de Fougerolles (Haute-Saône).

À suivre…

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