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F2i : 3 000 PMI en ont bénéficié !

Aéronautique Composants mécaniques Equipements Autres transports
02/04/2014

Le Fonds pour l’innovation dans l’industrie (F2i) aide les PME industrielles à grimper sur la première marche de l’innovation. Démonstration donnée le 26 mars à Paris à l’issue de la dernière étape d’un tour de l’innovation qui a mené les responsables du fonds de Saint-Étienne, à Angers, Gardanne et Soissons.

 

Depuis sa création en 2009, le Fonds pour l’innovation dans l’industrie (F2i), a soutenu 42 dispositifs d’aide à l’innovation pour les PMI. Plus de 3 000 entreprises en ont été les bénéficiaires, et 9,12 millions d’euros ont été engagés. Georges Jobard, président du fonds et  président de Clextral, précise : « notre ambition est de pouvoir accompagner 10 000 PMI à l’horizon 2020 ».

Le F2i soutient trois types de "dispositifs" portés et pilotés par des organisations territoriales ou professionnelles de la métallurgie. Les dispositifs passerelles consistent à détecter des projets d’innovation dormants que les PMI n’ont pas pu ou su mettre en œuvre faute de compétences requises. Les industriels sont alors mis en relation avec des écoles d’ingénieurs, des écoles de gestion, des centres techniques industriels ou des laboratoires de recherches. Ainsi en va-t-il du dispositif Idée 3 porté par l’UIMM Loire et la Métallurgie rhodanienne qui connecte des PMI locales à un panel d’écoles d’ingénieurs.

Le second dispositif donne aux PMI l’accès à des plates-formes d’innovation dans des domaines particuliers (microélectronique, mécanique, etc.), en les associant à des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Ainsi en est-il, par exemple, du programme Cimpaca (Centre intégré de microélectronique Provence-Alpes-Côte d’Azur), dont l’objectif est de développer des synergies autour du micropackaging, des objets communicants et de la sécurité.

Le troisième dispositif concerne des projets de recherche qui s’inscrivent dans le cadre d’une plate-forme collaborative associant plusieurs PMI pour la mise au point d’un prototype ou la résolution d’un problème. Là encore des partenariats sont tissés avec un laboratoire de recherche universitaire, une école d’ingénieurs ou un centre technique industriel. À titre d’exemple, à Soissons, un robot d’ébavurage de fonderie, sur lequel le Cetim s’est fortement impliqué, a été mis à la disposition d’une entreprise.

Cinq ans de plus

Le constat posé par les initiateurs du fonds et les actions entreprises se sont donc révélées pertinentes. Selon Georges Jobard, « les PMI sont souvent perdues face à une multitude de dispositifs, d’acteurs, d’aides, d’interlocuteurs. Le plus difficile, c’est de gravir la première marche. Un accompagnement de proximité se révèle souvent indispensable pour les aider à innover. En favorisant leur accès à l’innovation, le fonds contribue à la réindustrialisation de notre pays ».

Et les responsables du F2i souhaitent aller plus loin.

« Nous nous étions engagés pour cinq ans, explique de son côté Frédéric Saint-Geours, président de l’UIMM. Nous avons décidé de nous engager de nouveau pour les cinq prochaines années pour continuer à développer ce connecteur d’innovations qu’est le F2i. Mais, la question se pose désormais : ne devons-nous pas proposer ce dispositif à d’autres fédérations dans d’autres secteurs industriels ? ».

À suivre…

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