Réduire les contraintes résiduelles de pièces issues de fabrication additive par fusion laser

Créé le : 13/10/2016 - Mis à jour le : 15/11/2017

Les procédés de fabrication additive métal trouvent essentiellement des débouchés industriels dans les secteurs à très haute valeur ajoutée et sur des matériaux plutôt « exotiques ». La plupart des procédés mettent en oeuvre la fusion laser, c’est-à-dire que la poudre est fusionnée, s’apparentant à une « superposition » de cordons de soudure. Il existe donc une très forte analogie entre la fabrication additive par fusion et le soudage. Aussi, ces deux procédés induisent des contraintes résiduelles, majoritairement de tension, qui peuvent conduire à des difficultés : déformation, fissuration ou encore abaissement des propriétés mécaniques, notamment en fatigue. Dans ce contexte, la commission « traitement thermique » du Cetim a souhaité mettre en évidence l’intérêt et l’importance des traitements thermiques pour maîtriser ces contraintes résiduelles, en particulier sur un TA6V ELI et un Maraging 300. L’étude (1854) a permis également d’évaluer différentes techniques pour la mesure des contraintes : diffraction des rayons X, perçage incrémental et une approche comparative par mesure des déformations.

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