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La simulation : un outil de compétitivité à portée des PMI

Aéronautique Composants mécaniques Energie Equipements Process Transformation des métaux Autres transports
17/06/2015

La simulation est un sujet prioritaire et une voie d’avenir pour beaucoup de PME et de PMI mécaniciennes. Un dossier complet y est consacré dans Cetim Infos n° 230 de juin 2015. Un congrès sur le sujet spécialement dédié aux mécaniciens se tient le 13 octobre 2015 à Saint-Étienne.

 

 

Toutes les grandes entreprises de mécanique, et nombre d’ETI, pratiquent systématiquement la simulation numérique en 3D. Leur motivation ? « Faire bon » du premier coup et surtout, améliorer sans cesse les performances de leurs produits. Elles ont compris que cette pratique est, pour elles, à la fois un atout indispensable en matière d’innovation et de compétitivité. « Avec la simulation, nous gagnons sur deux points : en temps de cycle et en performances. Les machines sont sans cesse optimisées : leur rendement est amélioré, elles sont plus stables sur une plus grande plage d’utilisation », témoigne Pierre Leroy, responsable R&D et conception des turbines hydrauliques du groupe Alstom.

Dans ce cas, pourquoi les PMI restent-elles notoirement sous équipées ?  La réponse n’est pas dans le coût des logiciels ni des matériels. Les uns comme les autres sont à la portée de toute entreprise. « Une version de base d’un produit de calcul de structures comme Castor débute à 5000 euros et les plus puissantes restent inférieures à 10 000 euros. Ces logiciels qui tournent sur PC satisfont quelque 80% des besoins des PMI  », indique Haidar Jaffal du Cetim.

La réponse est ailleurs : quelles que soient la performance du logiciel et la puissance des ordinateurs, pour effecteur une simulation fiable, il est indispensable de disposer au sein de son bureau d’études d’un spécialiste du sujet. Et lorsque le recours à la simulation est peu fréquent, rares sont celles qui trouvent le moyen de justifier l’embauche à plein temps d’un spécialiste.

Il existe pourtant au moins deux moyens de sauter cet obstacle et de bénéficier à plein des atouts de la simulation numérique. Le premier consiste à disposer des concepteurs rompus aux techniques de calcul. Ils peuvent ainsi consacrer l’essentiel de leur temps à la conception et changer de casquette quand un besoin de simulation apparaît. L’autre voie consiste tout simplement à sous-traiter. Il ne manque pas de bureaux d’études spécialisés et, parmi, eux, le Cetim. Il met à disposition des entreprises, ses puissants outils et ses experts pour apporter des solutions non seulement à ceux qui sont dépourvus de tout outil, mais également à ceux qui ont des besoins très pointus qu’un logiciel standard ne suffit pas à résoudre.

 

Retrouvez, le programme du congrès organisé par l’institut Carnot Cetim et Nafems France dans la rubrique « Agenda »

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