De la note de veille « Équipements sous pression – Salon ESOPE 2025 », rédigée suite à la dernière édition du congrès dédié aux ESP, trois tendances fortes se dégagent dans ce domaine : l’allongement du cycle de vie, l’anticipation des défaillances, et le renouvellement des méthodes de calcul.
Évaluation de la durée de vie résiduelle ou logique de Fitness For Service, plusieurs méthodologies permettent de différer un arrêt ou d’anticiper des réparations. Inspection, caractérisation des défauts, simulation numérique et analyse des conditions d’usage sont combinées pour orienter les décisions en contexte réel. Dans ce cadre, la robotisation de tâches exigeantes, comme le meulage ou le polissage, apparaît comme une solution qui contribue directement à préserver l’intégrité des structures et à prolonger leur durée de vie, tout en réduisant les risques pour les opérateurs.
Autre courant de fond : la montée en puissance des outils de surveillance avancée. Le développement de jumeaux numériques hybrides, combinant capteurs, modélisation physique et intelligence artificielle, permet un suivi en temps réel de l’état des structures. Autant d’approches pour prédire l’évolution des dommages, notamment en fatigue, et orienter la maintenance des équipements critiques vers un pilotage prédictif et ciblé.
Enfin, plusieurs travaux présentés lors du congrès ont souligné la nécessité d’améliorer la représentation des procédés et des comportements réels, en particulier pour le soudage, les assemblages ou les phénomènes de fragilisation. L’intelligence artificielle permet de générer des formules analytiques de dimensionnement plus représentatives, combinant variables expérimentales et connaissances métier. Ces avancées facilitent la modélisation des zones sensibles (cordons de soudure, tôles plaquées, interfaces acier-hydrogène) où les conditions locales influent fortement sur la tenue à long terme.
La note de veille « Équipements sous pression – Salon ESOPE 2025 » est disponible sur notre site, rubrique Mécathèque.